Chapitre IX Un phénomène médical digne d'éloge La science médicale a accompli de nos jours des progrès tels qu'elle
procède à des transplantations de reins et d'autres organes sur des sujets
menacés de mort par la dégradation de leurs organes propres. Donc, la greffe est le dernier maillon de la chaîne. Ce sont les
savants précédents qui ont réuni les conditions la rendant possible
aujourd'hui. Aurait - elle été possible sans la science et la
recherche? Posons - nous à présent cette question: si nous remplacions une roue de
voiture par une autre roue, pourrait - on dire que ce changement qui exige
une certaine compétence technique, demande plus de savoir que la
fabrication même de la roue? De même en médecine, tout importante que puisse être l'opération de la greffe, elle ne diffère pas de l'exemple de la roue. Car jugée par rapport à la fabrication de l'organe greffé qui recèle tant de secrets et de sagesse surprenante et de subtilité, la greffe elle même est sans valeur. Aucun savant réaliste ne soutiendra aujourd'hui que la greffe d'un rein est le résultat de la science et des expériences de milliers de médecin tout au long de l'histoire, mais que la structure (et la fabrication) du rein n'est la manifestation d'aucune pensée ni intelligence, mais un simple produit de la nature, moins intelligente qu'un enfant. N'est - il pas plus logique de se représenter l'existence d'une
intelligence ordonnant la création et la nature que d'affirmer que la
matière se crée spontanément, aveuglément et sans volonté? Dans son livre Le monde tel que je le vois, Einstein
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