La voie du paradis

 

CHAPITRE 1

Aucune Issue

L'Islam nous enseigne de ne pas oublier notre mort et notre tombe et nous devrions être préparés pour cela en tout temps. Vous allez lire dans ce livre, ce que nos Prophètes et nos Imàms nous ont enseigné pour nous préparer pour notre mort, et le voyage subséquent vers le Paradis. Un jour nous mourrons tous, mais en même temps, si nous sommes bien préparés pour cela , alors nous ne serions pas effrayés par l’idée de mourir. C'est ce que les martyrs de Karbala nous ont enseigné : - Vivez comme Ali et Mourrez comme Houssen !

 

Il est hautement recommandé de lire le Souré-joum’ah au moins une fois par semaine, spécialement le Vendredi pendant le namazé Joum’ah. Dans cette sourate le Saint Coran dit " Dis-leur (Prophète Mohammad) en réalité la mort que vous fuyez vous atteindra en fait , puis vous retournerez vers le connaisseur de l'invisible et du visible, puis il vous informera de ce que vous oeuvriez.-(52:8)

Après la mort, tout notre pouvoir, force, santé, position sociale, intelligence,etc... nous quitterons. Après la mort un roi ne sera plus un roi, un homme riche ne sera plus un homme riche, un " quelqu’un " ne sera plus ce " quelqu’un " , un professeur ne sera plus ce professeur. Personne n'échappe à la mort. Plus essayerons nous de nous éloigner de la mort, plus fermement elle s'approchera de nous.

L’événement suivant s'est passé du temps de notre Prophète Suleiman (as). Le Prophète Suleiman (Salomon) était également le Prophète des Chrétiens et des Juifs. Il était un Prophète très puissant. Il avait le contrôle sur l'air, la mer, les animaux, les gens et les esprits ( Jinn ).

Un jour, un des compagnons du Prophète Suleiman vint le voir et dit " Mon grand Prophète, j'ai besoin de votre aide, je viens de voir un étranger au marché de la ville ". Je sais que c'était l'Ange de la Mort. Mon temps est arrivé et l'Ange de la Mort prendra ma vie aujourd'hui. Je ne veux pas encore mourir. Mon Prophète je veux que vous m'aidiez. Vous qui êtes si puissant, je vous supplie de m'envoyer dans une île très éloignée‚ où l'Ange de la Mort ne peut me trouver " Le Prophète Suleiman a accepté d'aider son compagnon. Le compagnon fut mis dans un bateau et le Prophète Suleiman ordonna à la mer par son pouvoir miraculeux de l’emmener vers une île très éloignée où personne n'a jamais été auparavant. Le compagnon du Prophète Suleiman a pensé avoir dupé l'Ange de la Mort qui, croyait-il, n’irait pas le chercher à une place aussi lointaine.

Trois jours plus tard, l'Ange de la Mort vint voir le Prophète Suleiman. Quand le Prophète a vu l'Ange de la Mort, il se souvint de son compagnon. Il demanda " Ô Ange de la Mort, te rappelles-tu avoir vu mon compagnon il y a trois jours au marché de la ville ? "L'Ange de la Mort a répondu " Oui je me souviens avoir vu votre compagnon au marché . J'étais très surpris de le voir là car Allah (swt) m'avait ordonné de mettre fin à sa vie ce même soir. On m’avait dit que votre compagnon se trouverait dans une île éloignée d'ici. Quand j'ai vu votre compagnon au marché, je me suis demandé comment cet homme pourrait être dans une île qui était à plusieurs jours de voyage d'ici. Ce soir là comme on m’avait dit , j'ai trouvé votre compagnon sur l’île et , comme ordonné par Allah (swt), j’ai mis fin à sa vie sur la terre. Le Prophète Suleiman a raconté à l'Ange de la Mort comment son compagnon a essayé de s'enfuir de sa mort , mais en réalité son voyage l'a enfermé vers sa mort.

Personne n'échappe à la mort et rien ( l'argent, le pouvoir, la position... ) ne peut nous aider à s'en échapper. Un jour nous aurons tous à faire face à l'Ange de la Mort et commencer ce long voyage vers le Paradis ou l'Enfer.

La mort est juste la première petite partie du voyage vers le Paradis. Préparons nous pour cela dès maintenant pour que ce voyage soit confortable et facile.

 

CHAPITRE 2

Préparation et Planification

Notre demeure dans ce monde est juste une escale. Notre destination finale est le Paradis. Avant que nous atteignions notre destination finale nous avons à endurer un voyage long et difficile. Quand nous entreprenons un voyage, nous faisons des préparations pour le rendre confortable et sans problèmes. Par exemple, si nous allons en vacances dans un endroit chaud au bord de la mer, nous nous assurons de prendre les habits convenables, des jeux pour jouer sur la plage. Si nous allons au Hajj nous commençons à préparer notre voyage bien avant le jour départ. Nous nous assurons que le passeport est valable, obtenons les visas, faisons des vaccinations, nous nous assurons médicalement et ainsi de suite.

La 2ème chose importante est la planification. Un voyage non planifié, ne sera pas amusant. Durant notre courte vie dans ce monde, nous planifions et préparons toujours pour l’avenir. Les parents éduquent leurs enfants de manière à avoir plus tard un travail. Aussitôt que nous commençons à travailler, nous commençons à économiser pour le mariage, la maison, la voiture, des vacances exotiques etc... Comme nous avançons dans l'âge, nous commençons à planifier nos vieux jours.

Pour notre " transit " qui est notre courte vie dans ce monde, nous faisons des plans et le préparons tout le temps. Pourquoi ne préparerions nous pas et ne planifierions nous pas pour le long et difficile voyage pour le Paradis ? Seul un sot ira non planifié et non préparé faire un voyage qu'il sait long et difficile.

Planifier un voyage est une chose raisonnable. Les personnes avisées préparent toujours leur voyage. Seuls les fous font un voyage non préparé.

Notre Prophète et nos Imàms nous ont enseigné comment se préparer pour ce long voyage. Un hadiss de notre Prophète Mohammad (saw) nous apprend quelles sont les préparations dont nous avons besoin dans ce monde pour rendre ce voyage à venir plein de succès.

Un jour, notre Prophète Mohammad (saw) était assis avec ses compagnons à la mosquée de Madina. Comme à l’accoutumée ils lui posaient des questions. Ce-jour, notre Prophète a dit à ses compagnons: " Aujourd'hui je voudrais vous poser à tous une question. Mais avant que je vous pose la question, je vous raconterai une histoire. " il leur dit l'histoire suivante.

Il y avait un homme dans cette ville qui a appris que l'Ange de la Mort était sur le chemin de finir sa vie. L'homme devint soucieux et décida de trouver de l'aide. Il vint d'abord chez son meilleur ami et dit: " Tu es mon intime et meilleur ami. J'ai besoin de ton aide. Je suis convaincu que l'Ange de la Mort est sur le chemin de finir ma vie. Y-a-t-il un moyen qui te permette de m'aider?

Son premier ami a répondu " Tant que tu es vivant, je ferais tout pour réduire ta misère, mais une fois que l'Ange de la Mort enlève ton âme, je te dirai " Adieu " et notre amitié finira là "

L'homme qui devait mourir était déçu. Il décida de chercher l'aide d'un 2ème meilleur ami. Il alla à sa maison et lui dit qu'il allait bientôt mourir. Il lui demanda son aide. Le 2ème ami fut triste d'entendre qu'il allait mourir. Il dit mon ami je vais t'aider après ta mort. Je m'assurerai que tu reçoive bien le ghoussal et kafan. Je ferai prier ton Namaz-é-Mayit et organiserai un bon enterrement. Mais après cela, je te dirai " Adieu " et finirai notre amitié.

L'homme qui devait mourir fut très triste d'entendre que son second meilleur ami devra le déserter après l'enterrement. Il serait tout seul dans sa tombe. Il pensa à son 3ème meilleur ami. Il alla chez ce dernier et lui demanda son aide. Le troisième ami dont il attendait la dernière aide fut très content de le voir, et quand il a entendu le problème de son ami, il lui dit "Mon cher ami ne te fais pas de soucis. Je t'aiderai. Je serai avec toi dans la tombe. Je serai avec toi le Jour du Jugement, à t'aider à faire ton voyage vers le Paradis dans le confort et sans problèmes. Je te quitterai seulement quand tu passera le seuil du Paradis "Il remercia son vrai et réel ami et le quitta.

Notre Prophète a fini son histoire et puis demanda à ses compagnons. " Nous avons tous ces trois genres d'amis. Pouvez vous me dire qui sont ces trois amis? " Personne ne pût donner la réponse correcte.

Notre Prophète expliqua alors la réponse à cette question. " Le 1er ami dans l'histoire est notre santé, notre argent et notre position sociale. Notre argent pourrai être notre ami pendant que nous sommes vivants, mais aussitôt que nous sommes morts, il nous déserte. Le 2ème est notre famille, parents, frères et soeurs . Ils nous donneront le ghoussal, kafan et nous enterrerons. Après quoi, ils nous diront " Au revoir " et nous quitterons seul dans la tombe. Le 3ème ami, le vrai et réel ami, nous aidera quand nous en aurons le plus besoin. il nous aidera dans la tombe et pour le voyage par la suite. Qui est ce vrai ami ? Ce sont nos bonnes actions, nos prières, la charité, les donations, les jeûnes etc... Les bonnes actions sont ce que nous avons besoin pour rendre notre voyage vers le Paradis plus confortable et sans problèmes. Celui qui pense et se prépare pour le long voyage vers le Paradis collecte les bonnes actions et non seulement la richesse.

Si nous nous souvenons constamment qu'un jour nous allons mourir et entreprendre un long voyage vers le Paradis, alors seulement nous penserons à faire les bonnes actions. Il y a trois façons de se souvenir de sa mort.

1) - Quand vous voyez et assistez à une cérémonie funéraire, imaginez-vous être à l'intérieur du " Janàzà " ( cercueil ) et demandez-vous: " Est-ce que je prie régulièrement ? Est-ce que je mange de la nourriture haràm ? Est-ce que je donne la charité ? Est-ce que je fais toutes les choses wajib et évite les choses haràm ? En vous posant ces questions, vous allez vous améliorer et commencer à préparer votre long voyage vers le Paradis.

2) - Il est recommandé d’avoir un Kafan dans notre maison. Il devrait être à une place telle ( dans l'armoire et non dans la valise ) que vous le voyez au moins une fois par jour et pensez à votre mort quand il est vu.

3) - Il est très recommandé de faire un testament. Il doit être placé sous l'oreiller dans votre lit, tel que vous le voyez chaque soir et pensez aux choses que vous avez faites dans la journée. Ces choses vont-elles vous aider ou pénaliser le jour du Jugement ?

Pensez à votre mort et tombe, au moins une fois par jour et ce sera la première étape de votre préparation pour le long et difficile voyage vers le Paradis

 

CHAPITRE 3

Mort Précoce

Le temps de notre mort est prescrit quand nous naissons. Allah (swt) peut même raccourcir notre vie si nous faisons certaines mauvaises actions. Il peut également changer l’instant de la mort et remettre à plus tard. Nous avons certaines responsabilités et devoirs envers nos parents, familles et enseignants. Celui qui n’accomplit pas ces devoirs est le pire transgresseur aux yeux d'Allah (swt), et Il le punit en diminuant sa vie.

Un jour Imàm Zainoul Abedine (as) était en train d'aviser à son fils , Imàm Mohammad Bakir (as) qu'il ne devrait jamais faire d'amitié ou voyager avec quiconque n'accomplissant pas ces devoirs envers ses parents ou familles. Allah (swt) maudit de manière répétitive celui qui omet d'accomplir ces devoirs envers ces parents et famille. Ce serait dangereux de voyager avec un tel car Allah (swt) refuse de le protéger.

La personne qui ne respecte pas ses parents, sa famille, ses enseignants se tue lui même. En outre Allah (swt) dit qu'il ne laisserait pas une telle personne dans le Paradis. Parfois certains disent avoir coupé leur relation avec leurs parents, oncles, tantes, frères, soeurs ou cousins car ils les ont mal considérés ou maltraités.

Un événement de la vie de notre Imàm Moussé Kazim (as) montre que nous ne pouvons couper nos relations avec aucun membre de nos familles.

Notre Imàm Moussé Kazim (as) vivait à Madina. Haroun Rachid, le chef politique du temps de l'Imàm vivait à Baghdad. Il était un ennemi de notre Imàm et voulait le faire supprimer. Un jour il demanda à son premier ministre de trouver un parent de notre Imàm qui pourrait être tenté par l'argent ou la positon sociale. Après quelques jours le premier ministre informa à Haroun Rachid que l'Imàm avait un neveu appelé Mohammad Ismael qui pourrait être influencée à contrer son oncle Imàm Moussé Kazim (as). Haroun Rachid a dit à son ministre d'inviter Mohammad Ismael à Baghdad avec la promesse d'un poste de gouverneur et un énorme salaire. Mohammad Ismael était tenté par l'offre mais n'avait pas d'argent pour voyager de Madina à Baghdad. Il décida de demander à son oncle de l'aider. Il vint chez notre Imàm et lui dit qu'une opportunité en or lui a été offerte à Baghdad mais qu'il n'avait pas d'argent pour le voyage. Notre Imàm demanda à un de ces hommes d'emmener un sac d'argent du dépôt et le donna à son neveu.

" Mon cher neveu je ne veux pas que tu me rembourses cet argent mais promets moi que tu ne seras impliqué dans aucun complot à Baghdad pour me tuer et rendre mes enfants orphelins ". Mohammad Ismael a promis qu'il ne serait pas compromis dans un tel complot.

Un compagnon qui a vu notre Imàm aider beaucoup d'autres personnes auparavant mais qui ne l'avait jamais entendu obtenir un tel accord avant, a été très surpris par ce fait. Il demanda à l'Imàm pourquoi il avait dit une telle chose à son neveu. Notre Imàm a expliquée à son compagnon qu'il savait que son neveu aidera son ennemi Haroun Rachid à faire un plan pour le tuer. Le compagnon était encore plus surpris d'entendre que l'Imàm était en train d'aider une personne qui jouerait un rôle à son assassina. Il demanda à notre Imàm pourquoi il aidait une telle personne ?

Notre Imàm répondit, " J'ai certains devoirs à remplir envers mon neveu. Il m'a demandé de l'aide et il était de mon devoir de le faire. J'ai à répondre à Allah (swt) le Jour du Jugement. Je ne veux pas être un pécheur. Mon neveu a certains devoirs envers moi comme son oncle et il aura à faire face à Allah (swt) le Jour du Jugement s'il manque à les remplir. "

Notre Imàm nous a appris une leçon. Nous pouvons choisir nos amis mais pas nos familles. Nous ne pouvons arrêter de parler ou d'être respectueux envers eux pour cause qu'ils nous aient maltraité.

Notre Prophète et nos Imàms nous ont dit qu'il y a trois grandes récompenses pour avoir respecté et veillé sur nos parents, nos familles et nos maîtres. Cela préserve de maladies physiques et morales apporte la santé et la prospérité et augmente le temps de vie.

Les gens qui ne respectent pas leur parents, leurs familles et leurs maîtres resteront pauvres en santé et en richesse et mourront plutôt que leur temps prédéfini.

Nous savons que nous ne devrions pas être rudes envers nos parents mais parfois nous le sommes. Nous savons que nous devrions pas écouter la musique mais parfois nous le faisons. Nous savons que nous ne devrions pas manger de la nourriture haràm mais parfois nous le faisons. Nous mettons nos alarmes le soir mais nous manquons encore de nous lever pour la prière de l'aube (Fajr). Nous savons que nous ne devrions pas faire des actes de péché mais parfois nous ne pouvons pas nous contrôler. Aussi comment pouvons nous nous arrêter de faire toutes ces choses haràms ?

Un jour un homme vint voir notre Imàm Zainoul Abédine (as) pour un problème similaire Il dit, "Ô mon Imàm, je confesse avoir commis un péché que je n'aurais pas dû . Je vous prie de me montrer un moyen de ne pas faire un tel péché". Notre Imàm a répondu, "Si tu peux faire une des quatre choses que je vais te dire de faire, alors je te permettrais de commettre autant de péchés que tu veux".

L'homme a attendu impatiemment que notre Imàm lui dise les quatre choses. Notre Imàm a dit ," La première chose est de voir si tu peux vivre sans manger la nourriture créée par Allah (swt). L'homme dit " Yà Imàm ! comment peut quelqu’un vivre sans manger ? Allah (swt) a crée tout ce que nous mangeons dans ce monde ". Notre Imàm a posé la deuxième condition, " Va et accomplis tes péchés mais assure toi que Allah (swt) ne te vois pas faire ainsi ". L'homme dit " Ceci n'est même pas possible. Où puis je me cacher d'Allah (swt) ? Il est partout et regarde tout. Notre Imàm a continué " Si tu peux faire la troisième chose. Va dans un pays où les lois d'Allah (swt) ne s’appliquent pas. L'homme dit je ne connais aucun pays où les lois d'Allah (swt) ne s'appliquent pas.

Dites moi je vous prie la quatrième chose. Notre Imàm a dit " Deviens si puissant que l'Ange de la Mort ne puisse t'approcher. S'il le fait combat et renvoie le. Si tu peux réaliser cela alors tu es autorisé à commettre des péchés que tu souhaites et Allah (swt) ne te punirait pas ". L'homme dit, " Aucune puissance, ni argent, ni armes, ni armée, ni quoique ce soit dans ce monde ne peut éloigner l'Ange de la Mort. Personne n'a le pouvoir de renvoyer l'Ange de la Mort. Notre Imàm a ajouté " Si tu ne peux rien de l'Ange de la Mort alors tu arrêteras de commettre les péchés que tu es en train de faire.

Avant de commettre des péchés, réfléchis au sujet de l'Ange de la Mort. Il viendra un jour vers toi pour extraire ton âme et puis tu devras entreprendre tout seul un long et difficile voyage avec une lourde charge de tes péchés.

La punition de certains de nos péchés commencera juste avant la mort. L'Ange de Mort apportera la punition d’ Allah (swt) avec lui. Il va tirer notre âme très lentement et nous allons supporter une douleur extrême à cause de nos mauvaises actions

 

CHAPITRE 4

Longue vie

 

Notre mort, le temps et le jour exacte, est pré-écrit quand nous sommes nés. Nous ne pouvons le changer , mais Allàh (swt) s'il le souhaite peut le changer. Il peut rendre le moment de notre mort plus ou moins proche. Nos Prophètes et Imàms ont montré les moyens de prolonger notre vie dans ce monde.

Voici un hadiss de notre Imàm Moussa Kàzim (as).

Il était une fois un jeune homme pieux qui travaillait dur et demandait à Allàh (swt) chaque jour dans ses douàs de le rendre riche et couronné de succès. Pendant des années ses souhaits ne se sont pas réalisés, mais il continuait à travailler dur et à prier. Une nuit, après avoir travaillé durement et prié comme d’habitude une fois de plus, il s’est endormi.

Il a fait un rêve étrange cette nuit. Il a vu un ange dans son rêve. L’ange dit qu’il devait rester pauvre toute sa vie mais grâce à son dur travail et ses prières persistantes, Allàh (swt) avait décidé de changer son destin. L’ange lui dit qu’il avait trente années de plus à vivre et qu’Allàh (swt) allait le rendre riche seulement pour quinze années de sa vie restante. Il avait à choisir quelles quinze années voulait-il être riche, les premiers ou les deuxièmes quinze années ? L’homme a demandé à l’ange de lui accorder un jour pour discuter du choix avec sa femme, comme elle faisait aussi partie de sa vie. L’ange a accepté et est parti.

Le jeune homme s’est réveillé et a raconté son rêve à son épouse. Ils eurent une longue discussion pour choisir les quinze premières ou secondes années pour être riche. Finalement ils arrivèrent à la difficile décision.

L’ange est revenu le nuit suivante dans le rêve de l’homme. Le jeune homme lui dit qu’il aimerait être riche pour les premières quinze années de sa vie restante. L’ange lui dit que son souhait serait réalisé.

Dès le jour suivant, les affaires du jeune homme ont produit d’énormes bénéfices. Au fil des jours, il a gagné beaucoup d’argent et devint très riche. Lui et sa femme ont commencé à manger bien, acheté une maison neuve et faire ce qu’ils voulaient. Ils n’ont transgressé aucune des commandements et lois d’Allàh (swt) pour l’utilisation de leur argent. Après environs un mois, la femme a rappelé à son mari qu’ils n’auront de l’argent à dépenser que pendant quinze ans et que pendant qu’ils ont de l’argent, ils devraient aider leurs pauvres voisins et familles. Le mari a accepté et depuis ce jour, en même temps que dépenser l’argent pour eux même, ils ont vraiment aidé leurs familles pauvres dans leurs besoins. Ils ont également aidé leurs voisins et entourage. Ils ont contribué en charité et bienfaisance secrètement et sans embarrasser leurs voisins et familles.

Exactement après quinze années, l’ange est revenu au rêve du jeune homme. L’homme a compris pourquoi l’ange et venu, c’était pour annoncer qu’ils deviendraient pauvres pour les quinze ans suivants. A la grande surprise de l’homme, l’ange dit qu’Allàh (swt) était très content de ses deux actions spéciales dans ces aides aux voisins et familles nécessiteux et a décidé de le garder riche pendant le reste de sa vie. L’ange a dit aussi au jeune homme que grâce à ses actions de charité envers ses voisins et familles, sa vie serait prolongée.

Comme promis par Allàh (swt), le jeune homme est resté riche pour le reste de sa vie et a même vécu plus longtemps que son temps de mort pré-écrit quand il est né.

Pour vivre plus longtemps, aidez vos familles et prochains, de manière secrète et ne pas embarrasser la personne que vous aidez.

Un hadiss de notre Imàm Mohammad Baqir (as) nous montre un autre moyen de prolonger notre vie.

Un jour, notre Prophète Hazrat Issà (as) et ses compagnons passaient par la maison d’un homme riche qui était en train de célébrer le mariage de son fils de grandes manières. La maison était bien décorées et les invités bien accueillis. Tout le monde appréciait le moment. Hazrat Issà (as) a dit à ses compagnons que l’homme riche qui est si heureux aujourd’hui, devrait pleurer demain la mort de sa belle-fille nouvelle mariée.

Le jour suivant, par chance, un des compagnons de Hazrat Issà (as) qui était avec lui la veille, est passé par la même maison. Il était surpris de voir les gens dans la maison encore heureux et s’amusant. Il n’y avait aucune mort ni tristesse. Il s’est demandé comment la prédiction du Prophète n’est pas juste. Il s’est précipité chez Hazrat Issà (as) et lui dit ce qu’il vient de voir.

Hazrat Issà (as) et ses compagnons sont allés chez l’homme riche pour savoir ce qui s’y est passé. Il a demandé la permission de l’homme riche et son fils pour aller vers la chambre des mariés. Ils sont tous allés dans la chambre et Hazrat Issà (as) a demandé à l’un de ses compagnons de soulever la couverture du lit. Un grand serpent venimeux se trouvait sous la couverture. Hazrat Issà (as) a dit à ses compagnons que le serpent était supposé de mordre et tuer la mariée, mais elle doit avoir fait une bonne action spéciale qui a sauvé sa vie.

Il se tourna ensuite vers la mariée et lui demanda si elle avait fait de bonnes actions particulières ? La mariée s’est souvenue que la nuit du mariage, alors que tout le monde dans la maison était occupé à s’amuser et se divertir, elle a entendu un homme pauvre demandant de la nourriture au nom d’Allàh (swt). Elle s’est sentie désolée pour l’homme pauvre et est allée dans la cuisine pour lui rapporter à manger. Hazrat Issà (as) a dit à ses compagnons que grâce à son acte de charité envers l’homme pauvre, Allàh (swt) a décidé de prolonger sa vie.

Les Sadakàs et actes de charité aux nécessiteux aident à prolonger notre vie. Nous ne devons pas oublier de donner Sadakà chaque jour.

Les Sadakàs et acte de charité aux nécessiteux dans le but de plaire à Allàh (swt) ont beaucoup de bénéfice. L’argent donné comme Sadakà n’est pas perdu mais bien investi. Selon sur qui l’argent de Sadakà est utilisé, le rapport peut être 100.000 fois plus. Le Sadakà donné pour aider quelqu’un qui n’est pas pauvre mais qui a besoin d’argent pour résoudre ses problèmes immédiats donne un rapport de 10 fois plus. S’il est donné pour aider un personne pauvre, le rapport sera de 70 fois plus, et si la personne pauvre est de la famille, le rapport est plus fort, 700 fois plus. Sadakà donné au parents pauvres rapportera une grande récompense, 7.000 fois de la valeur de donation. Le meilleur est la Sadakà donné à un Aàlim pauvre, son rapport est de 100.000 fois plus.

Les Sadakàs et acte de charité aux nécessiteux n’est pas seulement pour les pauvres dans d’autres pays. L’argent de Sadakà peut être donné à un Aàlim qui n’est pas Sayed, nos parents ou membres de famille pauvres, voisins pauvres ou dans notre communauté. Comme la charité commence chez soi, le Sadakà commence aussi chez soi. Il est plus approprié d’aider nos parents ou famille d’abord, qu’aider d’autres gens vivant ailleurs. Les personnes recevant les Sadakàs doivent les utiliser pour les besoins basiques (nourriture, vêtements, éducation des enfants, un toit sur sa tête) et non pour ses besoins luxueux. Une personne qui peut subvenir à ses besoins basiques avec son propre argent ne devrait pas accepter l’argent de Sadakà.

Donnez la charité pour plaire à Allàh (swt) et non pour dévoiler ou rabaisser la dignité de la personne recevant la charité.

 

CHAPITRE 5

L’instant de la mort

 

Personne n’échappe à la mort. Un jour l’Ange de la Mort viendra vers nous et enlèvera notre âme. Si une personne est brûlée vive dans l’huile chaude, il sentira une douleur extrême. Si quelqu’un est brûlé vif, il criera de douleurs atroces. Si un chirurgien enlève toute notre peau avec un scalpel, nous ne pourrons pas supporter la douleur s’il ne nous endormit pas d’anesthésie auparavant. Ces douleurs ne sont rien comparées aux douleurs que l’Ange de la Mort nous infligera pour enlever notre âme. La douleur sera mille fois plus forte. Tout le monde ne subira pas une mort douloureuse. Certains de nous ne sentirons aucune douleur du tout.

Un événement dans la vie de notre premier Imàm Hazrat Ali (as) montre celui qui souffrira d’une mort douloureuse.

Un jour Hazrat Ali (as) tomba malade avec des douleurs dans les yeux. Notre Prophète Mohammad (saw) a appri la maladie et vint le visiter. Il a trouvé Hazrat Ali (as) souffrant de douleur. Pour détourner son attention de la douleur, notre Prophète lui parla de l’Ange de la Mort. Quand l’Ange de la Mort extrait l’âme d’un Kàfir, celui-ci supporte une douleur extrême. Le Prophète Mohammad (saw) a décrit la mort douloureuse du Kàfir très en détails. Hazrat Ali (as) a oublié sa propre douleur quand il a entendu la douloureuse mort du Kàfir. Il demanda au Prophète sur la mort d’un Mo’mine (croyant) . Le Prophète a répondu que trois groupes de Mo’minines (Mo’minine :pluriel de Mo’mine) souffriront une mort très douloureuse comme un Kàfir. Ces trois groupes sont:

1- Un Mo’mine qui a la charge de conduire un groupe de gens, une classe scolaire, une communauté, un jamàt, ou un pays et qui n’assume pas sa responsabilité avec justice souffrira douloureusement durant l’instant de sa mort. Un dirigeant qui est cruel et injuste sera puni par l’Ange de la Mort. Sont aussi inclus dans ce groupe de Mo’minines, les gens qui ont une autorité sur les autres (un père sur les enfants, un mari sur sa femme, un enseignant sur les élèves, ...). Si un père, un enseignant, un mari ou un leader abuse de son pouvoir ou de son autorité, il mourra de manière très douloureuse. Nous ne devons pas abuser de notre pourvoir quand nous sommes en charge.

2-Une personne qui donne un faux témoignage n’aura pas une mort facile. Il regrettera quand l’Ange de la Mort viendra vers lui, mais ce sera trop tard. Tant que vous n’êtes pas absolument sûr, ne témoignez pas.

3-Une personne qui est cruelle ou injuste envers un orphelin sera sévèrement puni par l’Ange de la Mort. Sa mort sera extrêmement douloureuse. Allàh (swt) ne pardonne pas facilement ceux qui volent, brutalisent ou maltraitent des orphelins surtout. Nous devons être très prudents de ne pas blesser le coeur d’un orphelin.

Un dirigeant cruel ou injuste, une personne qui donne un faux témoignage ou une personne qui blesse un orphelin sera sérieusement blessée par l’Ange de la Mort. Un voyageur blessé n’aura pas un voyage confortable vers le Paradis.

Etre injuste ou maltraiter un orphelin est un péché majeur en islàm. Une personne qui abuse ou qui prend l’argent appartenant à un orphelin sera sévèrement puni par Allàh (swt) dans le feu de l’Enfer. Un hadiss de notre Imàm Mohammad Bàqir (as) explique la punition qui sera donnée à une personne qui vole ou abuse de l’argent appartenant à un orphelin.

Il y a longtemps, un homme vivait heureux avec sa femme et son fils. L’homme et la femme étaient tous deux des gens pieux. Ils ne manquaient jamais leurs prières, jeûnes et observaient les commandements d’Allàh (swt) . Ils étaient très riches et donnaient régulièrement la charité pour plaire à Allàh (swt). Plus ils donnaient en charité, plus leurs affaires prospéraient.

Par malheur, l’homme est mort à l’âge de trente cinq ans. Sa femme , la veuve, s’est trouvée seule avec son fils âgé de cinq ans. Heureusement, son mari a laissé assez d’argent pour eux pour qu’ils puissent vivre confortablement le reste de leurs vies. La femme a continué à donner la charité comme son mari. Elle aidait beaucoup de gens avec l’argent laissé par son mari.

Quand leur fils a eu quinze ans, elle a fait un rêve. Elle était dans un endroit étrange. Sur sa gauche elle entendait des gens gémir de douleur. Sur sa droite, elle entendait rire et s’amuser. Sur sa gauche était Jahannam-Enfer, alors que sur sa droite était Jannat-Paradis. Elle a décidé de visiter le Paradis d’abord. Quand elle est entrée dans le Paradis, elle a senti une brise fraîche et agréable. Elle a vu de palais magnifiques, de jolis jardins, des chants d’oiseaux, des ruisseaux coulants, et le plus important, les gens du Paradis très heureux et s’amusant . Puis elle a vu le plus joli palais. Elle demanda à qui il appartenait ? On lui dit qu’il appartenait à son regretté mari. Elle était contente d’entendre cela mais elle se demandait pourquoi son mari était emmené au Paradis avant le Jour du Jugement. On lui dit qu’Allàh (swt) était très content de ses bonnes actions de charité et c’est pourquoi il a été récompensé par une place au Paradis avant le Jour du Jugement.

Elle sortit du Paradis contente et satisfaite qu’elle serait aussi récompensée par une place dans le Paradis après sa mort, grâce à ses donations en charité. Elle décida de visiter l’Enfer. La mauvaise odeur de l’Enfer était insupportable. Il faisait sombre, immonde, chaud et inconfortable. Il y avait des serpents et scorpions partout. C’était l’endroit le plus effrayant qu’elle n’avait jamais vu. Elle a couru vers la sortie rapidement. A la porte de l’Enfer elle s’est arrêtée et a vu des gens pendus par les pieds à l'aide de corde au dessus d’un grand puits. Le puits de l’Enfer était rempli de pierres brûlantes et du feu. Une des cordes était libre. Elle demanda pourquoi une des cordes était laissée ainsi. A sa grande surprise, on lui dit que la corde était pour elle. Après sa mort, elle serait pendue par les pieds à cette corde au dessus du grand puits de l’Enfer. Elle demanda pourquoi elle ? On lui dit à cause de sa charité !

Elle s’est réveillée soudain, confuse et très effrayée. Etait-ce un vrai rêve ? Pourquoi serait-elle punie pour donner de la charité alors que son mari était récompensé au Paradis pour la même action ? Pourquoi une telle injustice ? Elle était très inquiète et demanda à son fils, qui avait maintenant quinze ans, de s’informer auprès du Prophète du temps concernant ce rêve.

Son fils est allé voir le Prophète et revenu avec des explications. Le rêve était bien vrai. Elle serait punie comme elle a vu dans son rêve et à cause de ses donations charitables. Le charité qu’elle donnait déplaisait à Allàh (swt). L’argent laissé par son mari n’appartenait pas uniquement à elle. Selon les lois islamiques, seulement une petite partie de l’argent revenait à elle, et le reste était à son fils, un orphelin. Elle donnait de la charité de l’argent de son fils. Elle volait donc de l’argent d’un orphelin. Elle ne savait pas que ce ne serait pas accepté par Allàh (swt). Elle serait punie dans le feu de l’Enfer d’abord et puis récompensée aussi ensuite pour toutes ses bonnes actions.

Les commandements non respectés à cause de l’ignorance ne seront pas acceptés par Allàh (swt). Ce péché sera puni. C’est à nous d’apprendre les commandements et lois de l’islàm en allant aux madressàs, khoutbàs et majliss régulièrement.

 

CHAPITRE 6

Rendre le voyage plus facile

 

La douleur infligée par l’Ange de la Mort quand il vient extraire notre âme est mille fois plus que d’être brûlé vif dans l’huile chaude. Nos Prophètes et Imàms nous ont enseigné plusieurs moyens de réduire la terrible souffrance sentie durant notre agonie. Certains de ces moyens sont:

1-Bague en Aqiq rouge. L’un des principaux avantages de porter une bague en Aqiq rouge est la protection qu’elle nous donne durant notre vie et à l’instant de notre mort. Elle aide à réduire notre douleur quand l’Ange de la Mort enlève notre âme.

2-Souré Zilzàl. Une personne qui récite le Souré Zilzàl (Coran Sourat n° 99) au moins une fois dans ses prières quotidiennes obligatoires (Wàjib Namàz) sera épargnée des souffrances à l’instant de sa Mort.

3-Jeûnes du 24 Rajab et 29/30 Rajab. Celui qui jeûne (faire Rozà) ces deux jours ne sera pas puni par l’Ange de la Mort. Il mourra sans aucune douleur. L’Ange de la Mort apportera une fleur et une boisson spéciale du Paradis. La fleur aidera à faciliter sa douleur et la boisson atténuera son extrême soif quand l’Ange de la Mort enlèvera avec précaution son âme. Les jeûnes du 24 et fin Rajab sont Sounnat (non obligatoire). Une personne qui n’est pas à jour de ses Wàjib Rozà (qui a des Qazàs à régulariser) ne peut pas faire de Sounnat Rozà, tant qu’il n’a pas remplacé ses Qazàs.

4-Ghousslé Mayit. Nous devons apprendre le Ghousslé Mayit (Le lavage et nettoyage d’un mort) et ne pas avoir peur de le donner. Une personne qui donne le Ghousslé Mayit lave aussi tous ses péchés en même temps et sera épargnée par l’Ange de la Mort des douleurs sévères au moment de sa mort. Nous ne devons pas "taxer" ni donner le Ghousslé Mayit pour d’autres raisons que pour plaire à Allàh (swt). Les véritables bonnes actions sont faites uniquement pour plaire seulement à Allàh (swt) et non pour d’autres raisons.

5-Souré Yâ-ssine. Il est hautement recommandé par nos Imàms de réciter le Souré Yâ-ssine (Coran 36 è sourat) près d’un mourant pour atténuer ses souffrances.

6-Souré Saffat. La sourat après souré Yâ-ssine est Souré Saffat. C’est un autre Sourat qui aide à réduire la douleur d’un mourant.

7-La Charité des vêtements. Il y a beaucoup de gens dans le monde qui ont vraiment peu d’argent pour acheter des vêtements essentiels pour couvrir et protéger leurs corps du temps froid. Les femmes dans certains pays musulmans sont si pauvres qu’elles ne peuvent même pas acheter un hijab normal. Donnez la charité des vêtements pour réduire votre souffrance à la mort.

8-Prier les Namàzes Wàjibs au temps appropriés (temps awwal/ temps fazilat). L’Ange de la Mort prend note des noms des gens qui accomplissent leurs prières Wàjib au temps exacts. Il devient amis de ces Mo’minines qui accomplissent tous leurs Wàjibs Namàzes au temps exacts, au moins pendant 40 jours. Il prend soin de ses amis au moment de leur mort et ne les laisse pas souffrir.

9-Garder notre sa mère heureuse. Celui qui garde sa mère heureuse et reçoit bénédiction et douàs d’elle ne souffrira aucune douleur des mains de l’Ange de la Mort. Il mourra sûrement de belle mort. Les douàs de notre mère sont acceptés et répondu rapidement par Allàh (swt). Dites à votre mère de faire douà pour vous quand vous avez besoin d’aide de la part d’Allàh (swt). Ils sont plus efficaces que vos propres douàs. Si votre mère est décédée, alors allez à sa tombe et demandez y vos douàs.

10-Ziàrat d’Imàm Ali Raza (as). Celui qui a assez de chance de visiter la tombe d’Imàm Ali Raza (as) sera aidé par l’Imàm lui-même quand l’Ange de la Mort viendra pour extraire son âme.

Les actes sounnats (non obligatoires) ont plusieurs avantages. Continuez les actes wàjibs et essayez de faire autant d’actes sounnats que possible pour rendre votre voyage vers le Paradis plaisant et confortable.

Il est très difficile de faire face à l’instant où notre âme quitte notre corps. Nos Prophètes et Imàms nous ont montré les moyens de rendre notre instant de mort moins douloureuse. Un événement qui a eu lieu durant la vie de Salmàne Fàrsi nous montre trois moyens de plus pour réduire notre douleur. Salmàne Fàrsi était un compagnon de notre Prophète Mohammad (saw). Un jour il vient voir notre Prophète et dit: "Ô, Prophète de Dieu, je sais que vous ne pouvez pas me dire le jour et l’instant exact de ma mort, mais au moins, dites moi les signes d’avant ma mort. Je vous prie de me donner quelques indications pour savoir quand je mourrai". Notre Prophète a répondu : "Salmàne, si quelqu’un d’autre m’avait posé cette question, je ne l’aurais pas répondu, mais comme vous avez une très haute pensée concernant Allàh (swt) -(profonde ma’réfat)- je vous donnerai quelques indications sur le moment de votre mort".

Le Prophète Mohammad (saw) a continué : "Mon compagnon Salmàne, longtemps après ma mort, vous irez hors de Madina. Un jour vous tomberez tellement malade que vous ne serez même pas capable de quitter votre lit. A ce moment, Salmàne, allez au cimetière local et saluez les morts qui y sont enterrés, et si un des morts répond à vos salutations, alors vous devriez conclure que ce jour est le dernier de votre vie".

Des années après que notre Prophète Mohammad (saw) est mort, Salmàne Fàrsi était nommé comme gouverneur de Madain, une ville d’Iraq. Alors qu’il habitait à Madain, Salmàne Fàrsi tomba malade.

Les amis de Salmàne Fàrsi à Kouffà, la ville gouvernante de l’époque, n’avaient pas eu de ses nouvelles depuis longtemps. Ils se sont inquiétés, et ont décidé d’envoyer un homme appelé Asbat, un compagnon de Hazrat Ali (as), vers Madain pour voir Salmàne Fàrsi.

Asbat, arrivé à Madain, est allé chez Salmàne Fàrsi et a frappé à la porte. Personne n’est venu l’accueillir à la porte, mais il a été invité à entrer dans la maison.

En entrant, Asbat a trouvé Salmàne Fàrsi allongé sur le lit, faible et très malade. Il n’était pas capable de sortir du lit. Ils ont conversé un moment. Puis Salmàne a demandé à Asbat de l’aider à aller au cimetière local. Asbat était surpris d’une telle demande. Pourquoi Salmàne voulait-il aller au cimetière dans de telles conditions ? Salmàne a insisté et finalement Asbat a accepté de l’emmener au cimetière de la ville.

Salmàne et Asbat ont franchi l’entrée du cimetière. Salmàne a salué les tombes en disant "Salàmoun Alaikoum". Une vieille tombe au coin du cimetière a répondu "Wa alaykoum salàm". Salmàne a tout de suite compris que c’était le dernier jour de sa vie — comme Le Prophète l’avait prédit.

Avec l’aide d’Asbat, il est allé lentement vers la vieille tombe et s’est assis à côté. Puis il dit à la tombe : "Je suis un vieux compagnon de votre Prophète et je voudrais vous poser une question. Dites-moi, comment vous êtes-vous senti quand l’Ange de la Mort a extrait votre âme ?". L’homme enterré dans la tombe a répondu : "Je suis mort depuis 100 ans, mais je sens encore la douleur qui a été causée quand mon âme a été enlevée. Salmàne c’était un moment très difficile". Salmàne a dit : "Dites-mois une chose de plus, avez-vous eu une chance de trouver quels genres de choses auraient rendu votre mort moins douloureuse ?" L’homme enterré dit : "Oui, Salmàne, j’ai trouvé que trois actes spéciales aident à réduire la douleur et la souffrance quand l’Ange de la Mort enlève notre âme". Ce sont :

1-Namàze Fajr. Les personnes qui accomplissent les Namàzes de Soubho (aube) en temps appropriés (awwal time) auront moins de douleur à l’instant de leur mort.

2-Les jeûnes obligatoires. Les personnes qui ne ratent pas leurs Rozàs obligatoires pour cause de chaleur forte et journée longue auront moins de douleur à l’instant de leur mort.

3-Charité. La personne qui donne la charité "en privée" aura une mort sans douleur. Elle ne doit pas donner la charité pour "frimer", mais pour plaire à Allàh (swt). Charité qui n’abaisse, ni n’insulte quelqu’un plaira à Allàh (swt). C’est la manière et non la quantité de la charité qui aidera à réduire la douleur.

Peu après cet événement, Salmàne est mort. Il montre comment nos Prophètes et Imàms nous guident pour réduire la terrible douleur et souffrance subie à l’instant de notre mort ("Sacaràtoul mawte").

 

CHAPITRE 7

Le dernier essai du Shaitàne

 

Le long et difficile voyage vers le Paradis commence juste environs une heure avant la mort. Nous devrions être bien préparés pour cette première étape du voyage car notre ennemi Shaitàne essayera de son mieux pour nous influencer à ce stade. Si nous ne sommes pas préparés pour cela, alors Shaitàne réussira à détruire notre foi en Allàh (swt), et le reste de notre voyage vers le Paradis en sera difficile.

Par ordre d’Allàh (swt) , l’Ange de la Mort viendra un jour prendre notre âme et mettre fin à nos jours dans ce monde. A ce moment, Shaitàne viendra aussi nous voir la dernière foi. Shaitàne essaye durant notre vie de nous dévier du bon chemin, mais à la dernière heure de notre vie, il essayera de nous duper et de nous éloigner d’Allàh (swt).

Un Mo’mine dont les actions sont bonnes n’a rien à craindre. Avant que l’Ange de la Mort vienne vers lui, Allàh (swt) lui demande de cueillir une fleur avec le meilleur parfum du Paradis. Il le placera devant le nez du Mo’mine mourant. L’agréable parfum de la fleur paradisiaque aidera le Mo’mine à réduire la souffrance et la peine quand l’Ange de la Mort enlèvera son âme.

Les gens qui sont autour du mourant ne peuvent ni voir ni sentir cette fleur car nos yeux et nez ne sont pas assez sensibles pour le détecter. Les chats ont meilleure vue que nous et les chiens ont un meilleur sens nasal. Nous n’avons pas la meilleure sensibilité des yeux ou du nez. Un bon Mo’mine peut sembler souffrir "extérieurement" mais la peine réelle de la mort, que nous ne pouvons voir, n’y est pas grâce à la fleur du Paradis. En fait sa mort sera rapide et sereine, et Shaitàne n’aura aucune chance pour influencer sa foi en Allàh (swt).

Par contre, une personne ayant plus de mauvaises actions que de bonnes sera en difficultés dès le commencement du voyage vers le Paradis. L’Ange de la Mort viendra le voir sans la fleur du Paradis, et enlèvera son âme péniblement. Elle sentira une grande douleur et se sentira très assoiffée.

Il est très difficile pour un être humain de supporter la souffrance d’une soif extrême. Un assoiffé, mourant fera n’importe quoi pour une goutte d’eau. Là , Shaitàne prendra avantage de la situation. Il viendra avec un carafe d’eau fraîche glacée. Il s'assiéra devant le mourant et lui demandera de renier Allàh (swt) comme Dieu et de l’accepter à la place. Initialement le mourant refuse de l’accepter comme "Seigneur", mais quand le Shaitàne commence à verser l’eau par terre, la personne qui n’a pas collecté les bonnes actions appropriées pour le protéger contre Shaitàne, s’accordera finalement à considérer Shaitàne comme son "Dieu" afin d’obtenir un peu d’eau de lui. Aussitôt qu’il a réalisé cela, Shaitàne versera le reste d’eau par terre avant de disparaître. Le mourant sera abandonné à mourir en Kàfir et commencer le long et difficile voyage.

Essayez de vous rappeler vos actions et réfléchir à la sorte de mort que vous allez rencontrer - mort sereine ou mort lente et pleine de souffrance. Commencez à vous préparer dès maintenant avant qu’il soit trop tard.

Pourquoi l’Ange de la Mort donne-t-il une chance au Shaitàne de nous influencer au dernier moment ? Pourquoi n’enlève-t-il pas vite notre âme ? En fait, Allàh (swt) ordonne à l’Ange de la Mort d’enlever rapidement l’âme de ses croyants pour éviter que Shaitàne puisse les égarer. Certains de nous résisterons à l’Ange de la Mort lorsqu’il essayera d'enlever notre âme. Cela parce que nous aimons et sommes excessivement attachés au confort et aux objets du monde. Certains de nous sommes excessivement amoureux de notre argent et ne voulons pas nous en séparer. Certains de nous ne voulons pas quitter nos enfants. Certains ont d’immenses affaires établies dans ce monde et ne peuvent supporter de les perdre. Un roi ne voudra pas perdre son pouvoir et sa position. Ils sont tellement pris dans l’engrenage de la vie qu’ils refuseront et résisteront à l’Ange de la Mort quand il essayera d’enlever leur âme.

En 1986, Mawlana Sadiq Hassan, dont les Majaliss en Ourdou ont servi de base pour la rédaction de ce livre, a raconté l'événement réel qui a eu lieu dans un petit village du Pakistan. Cet événement montre pourquoi certains de nous résistons à l’Ange de la Mort.

Il y avait une dame âgée de 86 ans qui vivait avec ses quatre fils et beaucoup de petits-enfants dans un village du Pakistan. Ils formaient une famille pieuse et respectueuse. La vieille dame avait un verre antique en cristal qui lui a été donné par sa grand-mère. Le verre en cristal est resté en famille depuis plusieurs générations et la vieille dame y tenait beaucoup. Elle ferait un "scandale" si quelqu’un essayait de le déplacer ou même le toucher.

Un jour, la vieille tomba très malade et le médecin avertit ses fils qu’elle a au plus une heure à vivre. Toute la famille s’est réunie autour d’elle et récitait le Saint Coran. A mesure que le temps passait, l’état de la vieille dame devenait critique. Un de ses fils s’est assis auprès d’elle et lui demanda de répéter le Kalémà après lui. Il dit : "Là ilàhà illallàh" et la vielle dame répéta. Il dit "Mohammadour rassouloullàh" et la vieille dame répéta. Mais quand il dit "Alyioune walyioullàh, wassiyo rassoulillàh", la vieille dame poussa un cri "Ne le cassez pas, ne le cassez pas !". Son fils s’est très inquiété. Pourquoi sa mère refusait-elle de répéter "Alyioune walyioullàh, wassyio rassoulillàh" et de dire à la place "ne le cassez pas" ? Il a essayé encore une fois, mais la vieille dame a dit la même chose. La famille a pensé que leur mère avait perdu ses sens à cause de sa maladie et ne savait pas ce qu’elle disait.

Après un moment, elle ouvrit les yeux et demanda à l’un de ses fils de lui apporter le verre en cristal. Le fils apporta le verre et la vieille dame lui demanda de le casser vite. Le fils ne croyait pas ce qu’il venait d'entendre. Il a pensé que sa mère ne voulait pas signifier vraiment ce qu’elle disait . La vieille dame cria "Vite, vite, jette le verre par terre. Le fils étant interloqué par le cri de sa mère laissa glissé le verre, qui tomba par terre et se brisa en plusieurs morceaux. La vieille dame remercia Allàh (swt).

Ses fils ont demandé à leur mère pourquoi elle a remercié Allàh (swt), en voyant sa plus valeureuse possession brisée ? La vieille dame expliqua que quand son fils lui demandait de répéter "Alyioune walyioullàh, wassyio rassoulillàh ", un homme est venu vers elle tenant son verre en cristal et la menaçant que si elle dit le nom de Ali, il casserait le verre. La vieille dame était donc en train de dire à l’homme de ne pas casser le verre au lieu de compléter le Kalémà. Quand elle réalisa que l’homme était Shaitàne essayant de l’éloigner de son Imàm Hazrat Ali (as), elle ordonna à son fils de casser vite le verre avant que Shaitàne réussisse sa mission. Une fois le verre cassé, Shaitàne s’est enfui. Après avoir expliqué son comportement, la vieille dame a récité le Kalémà entièrement et mourut paisiblement.

La vieille dame a eu la chance de se détacher de l’amour pour les objets de ce monde avant que Shaitàne a pu l’influencer. Nous devons faire attention de ne pas nous attacher excessivement aux biens de ce monde et donner à Shaitàne l’occasion de détruire notre vrai foi. Il n’y a pas de mal à protéger notre amour, argent, maison, voiture, famille etc.. mais quand vous commencez à vivre pour votre richesse et famille, vous en devenez excessivement attachés et vous résisterez à votre mort quand l’Ange de la Mort vous viendra.

Souvenez-vous de l’événement qui eut lieu à Karbalà le jour de Ashoura. Vous allez comprendre qu’ils n’avaient pas peur de la mort parce qu’ils ne s’étaient attachés excessivement à aucun biens de ce monde.

Préparez vous à mourir comme les martyrs de Karbalà et à jouir de la vie dans l’au-delà.

Le difficile voyage vers la Paradis commence quand l’Ange de la Mort vient pour enlever notre âme et finir notre vie dans ce monde. Shaitàne qui essaye durant notre vie à nous égarer, vient aussi nous voir juste avant l’Ange de la Mort. Shaitàne fait son maximum pour détruire notre foi, même au dernier jour de notre vie. Certaines de nos mauvaises habitudes favoriseront Shaitàne de réussir à détruire notre foi. Les événements suivants nous racontent quelles mauvaises habitudes permettront à Shaitàne de détruire notre foi en Allàh (swt) au dernier moment.

Il y a longtemps, il y avait un grand Aàlim. Il avait un étudiant qui passait le plus de son temps avec lui dans la mosquée ou au màdressà.Un jour l’étudiant tomba très malade et fut incapable de venir à la mosquée pendant quelques jours. L’Aàlim décida d’aller le visiter.

Quand l’Aàlim arriva, il trouva l’étudiant allongé au lit, très malade et mourant. L’étudiant semblait souffrir profondément. L’Aàlim commença à réciter le Sour-é-Yàssine pour le réconforter. A son étonnement, l’étudiant lui dit de ne pas réciter le Coran car cela , dit-il, perturbait sa paix. l’Aàlim, ne pouvait croire ce qu’il entendait. L’étudiant qui a passé le plus de son temps à apprendre et à réciter le Coran, lui demandait d’arrêter la récitation de Coran au dernier moment de sa vie. La situation de l’étudiant s’empirait. L’Aàlim lui demanda de réciter le Kalémà. Cette fois, l’étudiant devint très furieux, poussa son Aàlim et lui dit de quitter sa maison. l’Aàlim n’avait pu comprendre pourquoi son étudiant se comportait de la sorte. Il décida de quitter la maison et quelques heures plus tard, il apprit que son étudiant était mort.

Pendant quelques nuits, l’Aàlim ne pût dormir sereinement. Il pensait à son étudiant et son comportement inattendu au moment de sa mort. Une nuit, il a rêvé de l’étudiant. L’Aàlim était content de le voir et lui demanda comment il allait et pourquoi s’était-il comporté de la sorte avant sa mort. L’étudiant a expliqué à l’Aàlim qu’à cause des ses trois mauvaises habitudes, Shaitàne pouvait l’influencer et détruire sa foi en Allàh (swt). Ces trois habitudes étaient:

-La Jalousie : c’est un des péchés majeurs. Il détruit notre foi.

-Produire ou causer des querelles entre deux personnes, amis, mari et femme ou autres membres de la famille. Ce péché est pire que tuer quelqu’un

-Boire l’alcool. La pire des actions car elle conduit à beaucoup de problèmes et de péchés. L’alcool est la racine de mauvaises actions. Rappelez-vous, jusqu’où l’effet néfaste de l’alcool a conduit l’ivrogne Yazid (qu’Allàh (swt) le maudisse) .

 

CHAPITRE 8

Aide de la part d’Allàh (swt)

 

Nous devrions aimer Allàh (swt) plus que notre opulence ou nos enfants. Une personne qui aime son argent ou ses enfants plus qu’Allàh (swt) sera dupée par Shaitàne sur son lit de mort.

Un parent qui accepte d’avoir un "disco party" pour plaire à ses enfants aiment plus ses enfants qu’Allàh (swt). Un parent qui emmène ses enfants manger des Beef-burger non halàl aime ses enfants plus qu’Allàh (swt). Un parent qui ne peut pas dire "Non" aux aspirations non islamiques de ses enfants, les préfère plus qu’Allàh (swt). A cause des actions anti islamiques de ses enfants, le parent aura un voyage difficile vers le Paradis.

Tous les parents aiment leurs enfants. Les enfants doivent apprendre à accepter "Non" de leurs parents. Les parents doivent penser à leur voyage après la mort et dire "Non" aux demandes anti-islamiques de leurs enfants.

Un homme qui ne donne pas de zakàte, khoums et charité aime son argent plus qu’Allàh (swt). Les gens qui retardent leurs prières à cause d’affaires et commerce aiment plus l’argent qu’Allàh (swt). Une personne qui fait négoce avec des objets et marchandises haràmes aiment plus l’argent qu’Allàh (swt).

Similairement, nous ne devons pas perdre notre valeureux temps dans ce monde juste pour gagner et épargner l’argent. Nous ne pourrons pas emmener notre argent avec nous. Payez plutôt le khoums et investissez pour l’avenir (après la mort) en faisant la charité, donation pour les mosquées, madressàs et autres travaux de tabligh.

Shaitàne, notre ennemi, va faire de son mieux pour nous dévier et détruire notre foi en Allàh (swt) à l'instant de notre mort. Nous croyons en Allàh (swt) et l’adorons toute notre vie. Pourquoi ne nous aide-t-il pas quand nous avons le plus besoin de lui à l’instant de notre mort ? Il le fait ! Il envoie les Anges du Paradis pour nous conforter et nous aider. Parfois nos parents et amis les plus proches éloignent les Anges. Une histoire d’un écrivain digne de foi - Seyed Mourtaza-é-Najafi- nous raconte comment nous éloignons les Anges qui viennent nous aider.

Il y a 200 ans, à cause d’une épidémie dans la ville de Najaf, un grand nombre de gens mourrait chaque jour. Une fois que le ghoussal-é-mayit était donné aux corps, un seul namàz-é-mayit était accompli pour tous les morts. Ceci étant permis par la Shariat.

Un voyageur d’Iran en visite pour Najaf n’a pas aimé cet arrangement. Il vint voir un Moudjtahid de la ville et lui demanda que s’il (le voyageur) mourrait à Najaf, il aimerait que son namàz-é-mayit soit accompli seul et non en groupe avec les autres morts. Comme il était un hôte dans la ville, le Moudjtahid accepta et promit de respecter son souhait.

Après trois jours, le voyageur d’Iran tomba très malade. Il demanda à son fils d’aller chercher le Moudjtahid. Le garçon vint chez le Moudjtahid et lui demanda de venir voir son père malade. Immédiatement, le Moudjtahid et ses compagnons se sont dirigés vers la maison du voyageur. En chemin, ils rencontrèrent un jeune garçon qui leur demanda où ils allaient. On lui raconta concernant la maladie du voyageur. Comme il est hautement recommandé en islam de visiter les malades, il décida de se joindre à eux. Ils arrivèrent à la maison du voyageur et y entrèrent un par un. Celui-ci leur donna la main et remercia individuellement chacun d’eux pour être venu le visiter. Finalement le jeune homme entra. Dès que le voyageur malade l’a vu, il devint très furieux et ordonna au jeune homme de quitter immédiatement sa maison. Le jeune homme fut très embarrassé et sortit sur le champ.

Une demi-heure plus tard, le jeune homme retourna chez le voyageur malade. Cette fois celui-ci fut très heureux de le voir, il lui donna la main et le remercia de sa visite. Après un moment, le Moudjtahid, ses compagnons et le jeune homme ont quitté la maison.

Une fois dehors, le Moudjtahid demanda au jeune homme s’il savait pourquoi le voyageur malade a réagi aussi rudement à sa première visite et si gentiment à sa deuxième visite. Le jeune homme dit qu’il n’avait jamais rencontré le voyageur auparavant et qu’il n’y avait rien eu entre eux . Puis il précisa qu’à sa première visite il était Najis et que le ghoussal était devenu wajib sur lui. Avant sa deuxième visite, il était allé prendre une douche et accomplir son wajib ghoussal. Ainsi il était pàk quand il est retourné chez le voyageur. Le Moudjtahid réalisa ce qui s’était produit et les rappela un hadiss de notre 5ème Imàm.

Notre 5ème Imàm -Hazrat Mohammad Baqir (as) a dit : "Une personne qui est najis et sur qui le ghoussal est wajib ne devrait pas approcher une personne mourante. Il éloignera les Anges du Paradis qui sont venus aider le mourant. Les Anges sont très propres et extrêmement sensible à l’odeur. Ils sentent des objets que nous ne pouvons pas. Ils ne peuvent spécialement pas supporter l’odeur d’une personne najis sur laquelle le ghoussal devient "Wàjib". Nous devons essayer de rester "Pàk" tout le temps et éviter d’approcher un mourant quand nous sommes najis.

Le voyageur malade de notre histoire mourut le jour suivant et ses désirs furent respectés par le Moudjtahid comme promis.

Les Anges du Paradis ne voudraient même pas entrer dans la maison du mourant s’il y a un chien, un instrument musical ou de boissons alcooliques chez lui.

Allàh (swt) nous aime et veut nous aider, mais nous rejetons parfois son aide en n’obéissant pas à ses lois qui sont faites pour notre bien.

A part l’Ange de la Mort, Shaitàne et les Anges du Paradis, notre premier Imàm Hazrat Ali (as) visite tout le monde avant la mort. Hazrat Ali (as) visite aussi bien les Mo’minines que les Kàfirs. Il aide les Mo’minines et par ordre d’Allàh (swt) apporte les punitions pour les kàfirs et les pécheurs. Les Shia aiment et suivent les enseignements de Hazrat Ali (as) et sa famille. Nous pleurons et faisons Màtam pour son fils, Imàm Houssen (as) et sa famille. Notre amour, nos larmes et notre Màtam ne seront pas perdus. Notre Imàm nous aidera quand nous aurons le plus besoin de lui à l’instant de notre mort.

Suivez les enseignements de Hazrat Ali(as) et votre voyage vers le Paradis sera un succès.

Au lieu d’éloigner les Anges du Paradis, pourquoi ne pas éloigner Shaitàne ? Un jour Shaitàne est venu voir notre Prophète Hazrat Mohammad (saw). Notre Prophète lui posa 55 questions. Une des question était : "Comment peut-on t’arrêter , toi Shaitàne, de nous approcher "? La réponse du Shaitàne fut : "Ô Prophète d’Allàh, une personne qui donne charité à un pauvre m’arrête de l’approcher. C’est pourquoi il est meilleur de collecter au moins un petit montant chaque jour dans une boite comme charité pour les pauvres (Sadakà). Nous ne savons pas quand nous allons mourir, et en donnant la charité chaque jour, il est possible que nous éloignons Shaitàne et l’empêchons de nous approcher à notre instant de mort.

Donnez la charité chaque jour au pauvre et arrêtez Shaitàne de vous approcher. Sadakà aide aussi à allonger notre vie.

 

 

CHAPITRE 9

La Pression de la Tombe (Fishàré kabre)

 

La mort nous vient quand l’Ange de la Mort enlève notre âme du corps. La peine que nous ressentons à l’instant de la mort dépendra de bonnes ou mauvaises actions que nous avons faites. Que fait l’Ange de la Mort de l’âme ? L’âme sera laissée autour de son corps. Elle pourra voir et entendre toutes les choses qui se passent autour. Elle pourra voir l’affliction de sa famille et de ses amis, donnant le ghoussal-é-mayit à son corps sans vie et finalement l’enterrant dans la tombe.

Une âme prie pour les gens qui donne le ghoussal-é-mayit à son corps et aussi pour les gens qui prennent part à son namàzé-mayit et aux cérémonies d’enterrement. Une âme se plaindra à Allàh (swt) concernant les membres de sa famille et amis qui n’assistent pas à son namàzé-mayit et à son enterrement. Les prières et les plaintes d’une âme sont rapidement répondues par Allàh (swt). Une fois que le corps est enterré et que tout le monde a quitté le cimetière, l’âme est retournée dans son corps.

L’âme d’une personne morte reste autour de son corps jusqu’à ce qu’elle soit enterrée. L’âme voit et entend tout ce qui s’y passe. Le mort prie pour ceux qui s’occupe de lui et se plaint à Allàh (swt) au sujet de sa famille et ses amis qui n’assistent pas à ses funérailles

Le premier jour et la nuit après enterrement sont les plus difficiles pour le mort. Ce sera la seconde partie de notre voyage vers le Paradis. Là nous serons testés si nous sommes bien préparés pour notre voyage. Ce sera le temps d’examen pour chacun de nous. Notre réussite ou échec dépendra de notre foi et des actions que nous apporterons avec nous.

Une fois que notre âme est retournée dans notre corps, les deux Anges angoissants -Mounkir et Nakir- se présenteront. Ils viendront voir chacun de nous pour poser des questions sur notre foi et nos actions. Ce sera une étape effroyable de notre voyage. Pour les personnes pieuses ayant de bonnes actions, Allàh (swt) envoie également deux Anges de plus -Moubashiro et Bashir- pour l’ aider à se relaxer et répondre calmement.

Les Anges -Mounkir et Nakir- poseront d’abord à chacun de nous les six questions suivantes:

1-Qui est ton Dieu ?

2-Qui est ton Prophète ?

3-Quelle est ta religion ?

4-Quel est ton livre ?

5-Quel est ton qiblà ?

6-Qui sont tes Imàms ?

Tout le monde -Kàfirs, Musulmans, Non-musulmans, et Mo’minine auront à répondre à ces six questions. Seuls les Mo’minine pourront répondre correctement aux six questions . Les autres ne seront pas capables de répondre à toutes les questions et échoueront par conséquent au test. L’âme des personnes ayant échoué sera enlevée à nouveau du corps et sera emmenée à un endroit appelé Wadiou Barhout (La vallée des malheurs).

Les Mo’minines pourraient réussir confortablement la première partie du test. Puis on leur posera encore trois questions sur leurs actions, à savoir :

1-Avez-vous obéi ou désobéi aux lois d’Allàh (swt) durant votre vie entière ?

2-Comment avez-vous gagné votre vie ? Avez-vous utilisé les moyens Halàl ou Haràm pour gagner votre richesse ?

3-Comment avez-vous utilisé votre richesse ? L’avez-vous utilisée pour des actions Halàl ou Haràm ?

Les Mo’minine qui répondent aux neuf questions de manière satisfaisante, verront leur âme emmenée à un endroit nommé Wàdious-salàm (La vallée de la paix). Cette place est près du Mausolée de Hazrat Ali (as) à Najaf.

Les Mo’minines qui échouent à répondre une de ces questions de manière satisfaisante seront dans le malheur. Ils seront punis dans leur tombe. Cette punition s’appelle "Fishàré Kabre" (La pression de la Tombe). Dans cette punition, les murs de la tombe se contractent pour serrer, presser et écraser le Mo’mine qui a échoué dans le test, dans la tombe. Si un seul os se casse dans notre corps, nous sentons beaucoup de peine, spécialement si quelqu’un appuie sur l’os cassé. Durant la punition de Fishàré Kabre, tous nos os se casseront et seront écrasés à cause d’une force extrême. La douleur sera sévère. Nous crierons fort, mais personne ne pourra nous entendre.

Les événements suivants dans la vie de notre Prophète Mohammad (saw) expliquent concernant "La pression de la tombe".

Notre Prophète Mohammad (saw) avait un compagnon nommé Sahab. Il était un des plus respectés compagnons du Prophète. Il priait, prêchait et suivait le Prophète où qu’il allait. Pendant la bataille de Khandak, Sahab fut blessé et aussitôt après il mourut.

Notre Prophète lui-même lui donna le Ghoussal, le mis dans le kafane et accomplit son namàzé-mayit. Il aida à porter son corps et l’enterra au Saint Cimetière de Jannatoul Baqi.

Allàh (swt) a envoyé des milliers d’Anges du Paradis pour prendre part au namàzé-mayit et à l’enterrement de Sahab à cause de sa haute position.

Après avoir enterré Sahab dans la tombe, ils ont tous commencé à quitter le cimetière. Notre Prophète, en quittant le cimetière, a regardé derrière après avoir fait 40 pas depuis la tombe de Sahab. Des larmes commencèrent à couler de ses yeux. Les gens qui l’accompagnaient ont demandé pourquoi il pleurait. Il répondit que Sahab était en train de subir la punition de la tombe et qu’il l’entendait l’appeler en aide. Sahab était en train d’être pressé et écrasé dans la tombe. Il hurlait de douleurs. Tout le monde furent surpris d’entendre cela. Un homme comme Sahab, compagnon croyant du Prophète, était puni si sévèrement dans la tombe. Notre Prophète a expliqué que Sahab était puni parce qu’il désobéissait un des commandements d’Allàh (swt). Il ne gardait pas sa mère heureuse. Il ne regardait pas après sa vieille et malade mère. Sahab était d’abord puni pour son péché majeur. Après quoi, il serait récompensé pour toutes ses bonnes actions.

Pour éviter "La Pression de la Tombe", obéissez les commandements et lois d’Allàh (swt), et gagnez et dépensez votre richesse par des moyens Halàl.

Le voyage vers le Paradis commence après la mort, passant par la tombe, la Vallée de la Paix ou de Malheurs, La plaine du Jour de Jugement, Le pont de l’Enfer (Pool-é-Siràt), et finalement le Paradis.

Le fait que nous aurons un voyage confortable ou difficile dépendra sur nos actions collectées durant notre vie sur terre.

Le voyage sera rendu difficile par nos mauvaises actions. Allàh (swt) punit les pécheurs aux différentes étapes de son voyage. Ces étapes sont:

1-Durant leur vie dans ce monde. C’est le meilleur moment de recevoir les punitions, mais malheureusement la majorité d’entre nous commettent autant de péchés qu’il n’est pas possible d’imposer toutes les punitions pendant notre vie

2-A l’instant de la mort. L’Ange de la Mort punira certains pécheurs en rendant leur mort très douloureuse.

3-Dans la tombe. Les murs de la tombe exerceront une force extrême pour écraser leurs os afin de causer une douleur sévère.

4-Dans la Vallée des Malheurs. Cette place est comme un mini-Enfer. Les punitions y sont similaires à ceux de l’Enfer, mais tempérées et clémentes.

5-Sur la plaine du Jour de Jugement . Certains pécheurs y souffriront d’une chaleur intense.

6-Sur le pont au dessus de l’Enfer. Certains seront punis sur ce pont passant sur l’Enfer.

7-En Enfer, les pires pécheurs finiront ici en souffrant pendant des années.

Allàh (swt) aime les Mo’minines et veut les aider durant leur vie et pendant le voyage d’après. Il ne souhaite pas voir ses Mo’minines souffrir sur la Plaine du Jour de Jugement et en Enfer. Il les punira pour leurs péchés qui n’ont été pardonnés ni pendant leur vie dans ce monde, ni à leur instant de mort, ni dans leur tombe, ni sur le pont sur l’Enfer. Certains Mo’minines refusent le conseil ou l’aide offert par Allàh (swt) et commettent autant de péchés qu’Il n’a d’autres choix que de les punir sur la Plaine du Jour de Jugement et en Enfer. Comment un médecin pourra t-il rendre mieux un malade s’il refuse de prendre ses médicaments et de suivre ses recommandations ? Si l’on donne le meilleure des traitements à un malade, il ne pourra s’en rendre mieux s’il refuse de suivre ce traitement.

Pourquoi Allàh (swt) ne veut pas punir un Mo’mine sur la Plaine du Jour de Jugement ou en Enfer ? Dans ces deux endroits, il y aura aussi la présence des Kàfirs, et à cause de Son amour et respect pour un Mo’mine, Il ne veut pas les insulter et dégrader en les punissant devant les Kàfirs. Allàh (swt) veut nous punir pour nos péchés en secret, quand nous sommes seuls, c’est-à-dire à l’instant de la mort, dans la tombe, sur le pont d’Enfer (Les Kàfirs n’iront pas sur ce pont) . C’est pourquoi quand un Mo’mine est puni par l’Ange de la Mort ou dans sa tombe, personne ne peut l’entendre ou voir ses souffrances.

Les Kàfirs seront punis principalement sur la Plaine du Jour de Jugement et en Enfer. Qu’en est il des Kàfirs qui ont fait de bonnes actions dans leur vie ? Nous connaissons plein de Kàfirs qui donnent aux oeuvres de charité, aident les nécessiteux, qui s’occupent de leurs parents etc.. Ne seraient-ils pas récompensés pour leurs bonnes actions ? Si, ils le seront . Ils seront épargnés de la sévère douleur à la mort et dans la tombe. Certains Kàfirs, grâce à leurs bonnes actions exceptionnelles, auront un répit sur la Plaine du Jour de Jugement, mais aucun Kàfir ne sera autorisé à aller au Paradis. Ils seront tous jetés à souffrir en Enfer. En Enfer, les punitions ne sont pas toutes de même sévérité. Certaines sont allégées et d’autres sont très sévères. La sévérité de la punition dépendront de nos actions.

La plupart des Mo’minines seront puni à l’instant de leur mort, dans leurs tombes, sur le pont au-dessus de l’Enfer pour leurs péchés. Les Kàfirs seront punis sur la plaine du Jour du Jugement et en Enfer.

C’est pourquoi nos Prophètes et Imàms nous ont averti de manière répétitive concernant les punitions et souffrances dans nos tombes. Chaque Mo’mine passera par la "Pression de la Tombe". Cinq groupes de personnes sont exemptés de cette punition. Ce sont les retardés mentaux, les non-bàligh, les Aàlims ayant de bonnes actions, les Martyrs et naturellement les Massoumines. La force appliquée à notre corps dans la tombe dépendra du type et nombre de mauvais actions. Certains de nous pourront s’en sortir avec une petite pression et douleur allégée.

Poser des questions sur une matière religieuse, ou sur les enseignements de nos Massoumines est permise, mais s’en moquer ou s’en rigoler est un péché majeur. Se moquer et rigoler de "la Pression de la Tombe" est aussi un péché majeur et sa punition est très sévère.

Un noble compagnon de notre Imàm Ali Razà (as) a demandé concernant la Pression de la Tombe. Les Mo’mines passeront par la punition de la Pression de la Tombe. Qu’en est il d’un Mo’mine qui n’est pas enterré dans une tombe ? Comment la Pression de la Tombe sera appliquée à un Mo’mine qui tombe dans la mer et dont le corps n’est jamais retrouvé ? Comment la Pression de la Tombe est appliquée à un Mo’mine qui est complètement brûlé dans un feu ou à un Mo’mine qui est mangé par un animal sauvage ? Il y a beaucoup de Mo’mine qui ne sont pas enterrés dans une tombe car leurs corps n’ont pas été retrouvés. Vont-ils échapper à la punition de la tombe ?

Notre Imàm a répondu que ces Mo’minines qui n’ont pas été enterrés sous terre seront aussi pressés pour leurs péchés. Un noyé sera pressé par l’eau, un brûlé sera pressé par le feu, et le Mo’mine mangé par l’animal sauvage sera pressé par l’air autour de lui. La force appliqué par l’eau, le feu ou l’air est même plus grande que les murs de la tombe. Le Fishàré Kabr (Pression de la Tombe) atteindra chacun de nous, brûlés ou pas.

Ces personnes heureuses qui sont enterrées à Karbalà pourront échapper à la punition de la Tombe. Allàh (swt) ne veut pas perturber la terre où autant de blessés martyrs de Karbalà sont enterrés. Depuis beaucoup de Mo’minine souhaitent être enterrés à Karbalà.

Si un Mo’mine souhaite sincèrement être enterré à Karbalà, mais qu’à cause de restriction financière ou gouvernementale est enterré ailleurs, Allàh (swt) envoie des Anges spécialement pour emmener son corps à Karbalà aussitôt qu’il est enterré. Si nos larmes, notre màtam et notre "souhait d’être à Karbalà le jour d’Ashourà"-(fa yà laytani kounneto mà-akoum fa afouzo mà-akoum ) sont réels et sincères, nous seront récompensés par Bibi Fàtémà (ahs) en nous aidant à échapper à la Pression de la tombe. De même, si un homme qui ne croit pas à la tragédie de Karbalà, ne pleure pas et ne fait pas Màtam pour Imàm Houssein (as), sa famille et ses amis, est enterré à Karbalà, Allàh (swt) commande aux Anges de déplacer son corps et de l’enterrer ailleurs.

Nous serons récompensés pour nos larmes, et notre Màtam pour les Martyrs de Karbalà s’ils (larmes et màtam) sont vrais et sincères.

Un bon Mo’mine doit normalement penser, faire des plans et travailler ensuite. S’il n’est pas sûr, il devrait retarder sa décision jusqu’à ce qu’il y ait bien réfléchi. Cependant, dans cinq cas, un bon Mo’mine ne doit pas retarder son travail. Ce sont :

-1-Prier les Wàjib Namàz. Un bon Mo’mine ne doit en aucun cas retarder ses Namàzes.

-2-Rembourser les dettes ou emprunts. Nous devrions rembourser nos dettes aussitôt que possible. Retarder est le travail du Shaitàne.

-3-Le "Mahar" de la femme. Ceci est son droit et devrait lui être remis sans délai.

-4-Le mariage de sa fille. L’islàm recommande, de marier sa fille aussitôt que possible pratiquement. Des délais non nécessaires dans le mariage d’une fille ne sont pas souhaitables. Dès l’accord de la main de sa fille, il ne faudrait pas retarder le mariage.

-5-Enterrer un mort. Nous devons enterrer un mort de la famille aussitôt que possible. Retarder l’enterrement d’un mort est le travail de Shaitàne. Un bon Mo’mine enterre dès que possible.

Un bon Mo’mine ne doit pas retarder l’enterrement de ses morts. Il est hautement recommandé d’enterrer un mort aussi tôt que possible

 

CHAPITRE 10

La Vallée des Malheurs et de la Paix

 

La période comprise entre le moment où nous sommes enterrés dans la tombe et le Jour du Jugement est appelée BARZAKH. Une fois qu’une personne est enterrée dans la tombe, son âme rentre à nouveau dans son corps pour les questions des Anges Mounkir et Nakir. Aussitôt que les Anges prennent la décision si cette personne a réussi ou non au test, des Anges spéciaux nommés NAKALA viennent dans la tombe. Ces anges par leurs pouvoirs miraculeux, créent un duplicata exact du corps de la personne morte allongée dans la tombe. L’âme de la personne concernée est déplacée dans le nouveau corps.

Si la personne a échoué au test, son nouveau corps et son âme sont emmenés vers la Vallée des Malheurs, Wàdiou Barhout, par les anges Nakala. Si la personne a réussi le test, elle est emmenée vers la Vallée de la Paix, Wàdious Salàm. Le corps original reste dans la tombe jusqu’au Jour du Jugement.

La Vallée des Malheurs est comme un mini Enfer. La personne y souffrira de la même manière qu’en Enfer, mais à un degré plus allégé. Il y aura des trous pleins de feu, serpents, scorpions etc.. Ce sera un endroit noir, puant, gênant et chaud. Il n’y aura aucune paix, mais seulement des problèmes et angoisses jusqu’au Jour de Jugement. Personne ne sait quand viendra le Jour de Jugement. Ce sera peut-être longtemps après notre mort. Les personnes qui ne pensent qu’à s’amuser grâce à leurs mauvaises actions pendant leur courte vie dans ce monde souffriront des années durant dans la Vallée des Malheurs.

Est-ce qu’il vaut de s’amuser en commettant des actes haràms pendant quelques années dans ce monde, et puis de souffrir pendant de très nombreuses années dans la Vallée des Malheurs ?

Peut on aider à réduire la punition de nos bien-aimés qui seraient peut être en train de souffrir dans la Vallée des Malheurs ?

Oui, en accomplissant leurs kazàs namàzes, et leurs kazàs rozàs (jeûnes), récitant des fàtéhàs pour eux, faisant de bonnes actions en leurs noms : donations aux mosquées, madressà etc.. Les enfants qui ont reçu un bon enseignement religieux pourront aider leurs parents décédés en accomplissant des actions appropriées en leurs noms. Nos Morts (membres de famille décédés) nous visitent le Jeudi soir pour collecter les bonnes actions que nous offrons en leurs noms.

On devrait enseigner aux enfants la Shariat pour qu’ils puissent aider leurs parents après leur mort.

La Vallée de la Paix, Wàdious Salàm, est comme un mini Paradis. La personne y jouira des mêmes plaisirs qu’au Paradis, mais à un niveau plus petit. Il y aura de jolis palais, jardins, rivières, de la nourriture délicieuse etc... Les heureux vivront là dans le grand confort et paix jusqu’au Jour de Jugement. Ils seront autorisés à visiter leur famille vivant quand ils souhaiteront.

La Vallée de la Paix existe-t-elle vraiment ? Quelqu’un l’a-t-il déjà vue ? L’histoire suivante prouve l’existence de la Vallée de la Paix.

Il y a 200 ans environs, un grand Moujtahid vivait à Najaf. Son nom était Aga Moulla Araqi. L’événement suivant de sa vie est documenté dans de nombreux livres. Il a raconté l’événement lui-même et un Moujtahid ne ment pas.

Une année dans la ville de Najaf, il y eut une sévère famine et la nourriture fut très rare. Beaucoup de personne moururent par manque de nourriture. Même les enfants de Aga Araqi n’avait rien à manger. Ils en sont devenus souffrants et étaient en train de mourir. Il était très inquiet d’eux et vint au Mausolée de Hazrat Ali (as) et pria pour leur santé et leur rétablissement. Après quoi, il commença à marcher , ce qui l’emmena vers le cimetière local. Il était en train de marcher, avec des profondes pensées, soucieux de ses enfants mourants. Soudain il vit un cercueil porté par quatre personnes. Il n’y avait personne d’autres à la procession funéraire. Il décida de les joindre et d’aider à porter le cercueil. Allàh (swt) récompense ceux qui prennent part aux processions funéraires, et plus il y a de gens et plus les péchés du mort sont pardonnés.

Aga Araqi était si absorbé par ses propres pensées qu’il n’a pas remarqué ce qui se passait autour de lui. Après un moment, il trébucha et s’arracha des ses pensées profondes. Il n’y avait ni cercueil, ni les quartes personnes. Il se trouvait dans un endroit étrange. Il avait vécu à Najaf beaucoup d’années, mais n’avait jamais vu cet endroit auparavant. Il y avait de palais magnifiques, jolis jardins, ruisseaux magnifiques et une brise fraîche soufflait agréablement.

Soudain, il a vu un jeune prince venant vers lui. Le prince le remercia de son aide. Aga Araqi n’avait jamais vu le jeune prince et se demandait pourquoi il le remerciait. Le prince dit qu’il était le mort dans le cercueil qu’il a aidé à porter. Les quartes personnes portant le cercueil étaient les anges Nakala. Ils l’ont emmené à la Vallée de la Paix où son âme a rentré dans son corps nouvellement créé. Le prince a dit à Aga Araqi que sa famille attendait de le recevoir.

Aga Araqi y alla et fut salué et accueilli par son père et d’autres membres de sa famille décédés depuis longtemps. Il fut content de les voir si bien et heureux. Après avoir conversé un moment avec eux, un vaste banquet fut mis pour lui. Aussitôt qu'il a vu la nourriture, il se souvint de ses enfants mourants. Des larmes commencèrent à couler de ses yeux et il refusa de manger. Son père lui demanda les raisons de sa tristesse.

Aga Araqi a raconté toute l’histoire concernant la famine et les enfants mourants. Son père l’a offert du riz pour emmener chez lui pour ses enfants. Aga Araqi enleva son manteau et y versa le riz. Il en fit un petit balluchon. Il dit au revoir à son père et aux autres membres. Il trébucha une fois encore et s’est retrouvé à nouveau dans un endroit familier près du cimetière. Les palais, jardins, ruisseaux et la famille se sont tous évanouis.

S’était-il réveillé d’un rêve ? Non, il n’avait pas rêvé ! Il avait un sac dans sa main, plein de riz. Le sac prouvait que quelqu’un lui avait donné de la nourriture pour ses enfants. Le riz était comme de l’or en ce temps là. Personne ne donnerait autant de riz.

Il apporta rapidement le sac de riz à sa femme. Sa femme était aussi ravie de le voir. Elle en prit un peu et nourrit leurs enfants. Ils en eurent la vie sauve. Le reste du riz était stocké dans un armoire. Pendant quelques jours, elle a nourrit ses voisins et sa famille du même sac de riz. Maintenant, le riz aurait dû être fini. Mais, la femme était surprise de voir que la quantité du riz dans le sac semblait être le même qu’avant. Il semblait ne pas diminuer !

Elle a demandé à son mari d’où venait le riz ? Aga Araqi lui raconta , avec hésitation, toute l’histoire. Le riz était de la Vallée de la Paix où la qualité et la quantité des choses ne se réduit pas, en dépit de son utilisation par autant de personnes et aussi longtemps. Aussitôt que Aga Araqi a fini l’histoire, la femme devint très impatiente de voir une fois encore le riz paradisiaque. Elle se précipita vers le dépôt où le riz était gardé. Le riz s’était évanoui !

Allàh (swt) avait transmis le message concernant la Vallée de la Paix à travers Aga Araqi. Les voisins auxquels le riz a été donné ont été aussi identifiés et ont également approuvé l’existence du riz, alors qu’il était impossible de trouver autant de riz.

Personne ne sait le jour ou le temps où l’Ange Israfil soufflera la trompette qui causera la mort de toute chose vivante. Il soufflera à nouveau la trompette, et tous les morts seront ressuscités pour le Jour de Jugement.

Examinons nos actes et voyons où serions nous jusqu’au Jour du Jugement, dans la Vallée des Malheurs ou de la Paix ?

Le Jour de Jugement (Qiyàmat) sera de milliers d’années en durée. Le soleil descendra très bas et la terre sera aussi chaude que du cuivre rouge chaud.

La Justice sera ensuite donnée. Chacun sera pleinement payé de ses actes. Les incroyants (athées) iront en Enfer et les partisans de Hazrat Ali (as) iront au Paradis.

Le Saint Coran dit: "Oui, la science de l’Heure est auprès de Dieu, et c’est Lui qui fait tomber la pluie, et Il sait ce qu’il y a dans les matrices (ventres). Et personne ne sait ce qu’il s’acquerra demain, et personne ne sait dans quelle terre il mourra. Dieu est savant, bien informé, vraiment ! - (Souré Louqmane = 31:34).

 


Traduit de l'anglais par G. Radjahoussen