Noor N°39 - Rabioul I et II 1419 - Juin-juillet 1998

"Imam Ali (as) Crash Course"

à La Réunion, Une Première

 

Notre Jamàte de La Réunion a organisé pendant les vacances scolaires du mois d'Août 98 un "Crash Course" (cours accélérés) islamique à l'intention de nos jeunes garçons et filles de 13 à 25 ans. Faut-il préciser que pour le jamate de La Réunion c'est un premier essai et les difficultés de mise en place sont nombreuses dû à l'environnement géographique et culturelle.

En effet, pour approfondir la connaissance de nos enfants en matière de religion, il est intéressant de mettre à profit cette période de vacances scolaires pour qu'ils puissent plonger un mois durant dans un atmosphère de "dîne", de recueillement, de réflexion et de débat islamique pour essayer de mieux comprendre et d'assimiler certaines questions que la génération précédente n'a pas eu la chance ou l'opportunité de connaître.

Un sous comité d'organisation a été mis en place, composés de Haji Akbar Jivan, Haji Razaly Asgaraly, Haji Nassir Nassor, Hajj Mamod Jina, Haji Hassanaly Moustafa et Haj Hassimaly Kassimaly pour préparer l'infrastructure et la programmation de ce module. Haji Akbaraly Amiraly a mis à disposition sa villa et les généreux donateurs de notre jamate ont apporté le financement de l'ordre d'une centaine de milliers de francs.

Pendant la première quinzaine, les cours ont été dispensés exclusivement aux filles dans un cadre strictement islamique avec bien entendu le respect du hijab et des exigences shariatiques. Trois honorables moulianis ont assuré le programme d'enseignement à savoir Mouliani Rosemine bai Kimji (invitée de Birmingham) , Mouliani Goulzar bai (invitée de Londres) et Mouliani Narguiss bai Mamodhoussen, née Tahora (invitée de Paris) en matière de Fiqh (jurisprudence), Aqà'éd (dogme), Akhlàq (conduite), Tariqh (Histoire), Etude du Coran et Etude de Nahjoul Balàghà, assorti d'un esprit de groupe social. Un total de 26 filles ont bénéficié de ces cours :

Abdoulhoussen Sakina, Akbaraly Suleman Rifate, Alibay Arzina Myriam, Badouraly Shahista, Cassam Chenai Nazia, Dharamsy Ladha Fazila, Djaffaraly Akila, Djaffaraly Nazia, Djaffaraly Nazoura, Fazaraly Sakila, Fazaraly Sitara, Fidahoussen Hirdjee Shabname, Hassanaly Rishma, Hassanaly Sakina, Kassamaly Anita, Mamodhoussen Shahina, Mamodhoussen Sidika, Nazaraly Sharmila, Nourah Saleh Chamina, Nourah Saleh Ismat, Nourmamod Farzana, Radjahoussen Sabera, Rojehoussen Admirah, Rojehoussen Anadia, Soundarjee Chelina, Tahora Shabana.

En outre des bénévoles tels que sœurs Mme Noel Batoul , Mme Karmaly Rehmat et Mme Issoufaly Sabia ont assuré avec dévouement le service ravitaillement et logistique, sans oublier Mme Jivan Moazzamà ayant fourni les traductions en français des polycopies nécessaires aux participantes. Dans des cérémonies de "madjliss-assemblée", de larges aperçues et compte rendus ont été présentés à la fin de ce programme et laisse à conclure qu'une satisfaction générale a été vue quand au déroulement en générale de ce module aussi bien de la part des participantes et des parents que des organisateurs et enseignantes. Il est à noter que les copies des cours seront disponibles sur le site internet de tabligh (http://guetali.fr/home/venus rubrique Dinyàte) pour le bénéfice de toute notre communauté au-délà de nos frontières géographiques.

La quinzaine suivante, les garçons profitant des structures déjà en place se sont installés pour le déroulement de leur module qui a été assuré par Trois honorables Enseignants: Al Haj Sheikh Sabir (Alim résident) , Al Haj Sheikh Mounir (invité de Tananarive) et Al Haj Sheikh Azim (pesh namàze). A quelques petites variantes près, les mêmes domaines (Fiqh, Aqà'éd, Coran, Nahjoul Balaghà, Tarikh et Akhlaq) ont été dispensés. En plus, des auditeurs libres ont eu la permission d'assister aux cours dans l'esprit de leur apporter cette masse "d'ilm" qui fait cruellement défaut à notre communauté. Les garçons ayant participé en plein temps à ces cours sont au nombre de 21 :

Abdoulhoussen Rizwane, Akbaraly Mamod Raza Akil, Asgaraly Pandjou Amine Abasse, Asgaraly Pandjou Mickael Akbaraly, Darmsy Ladha Naime Mohamed, Daya Inaitaly Richad, Fazaraly Soheb, Fidahoussen Hirdjee Danil, Hassanaly Fayaze, Fatex Mojize, Fatex Nassir, Issoufaly Assif, Kassamaly Zohair, Mamodaly Chafik, Mamodaly Mamodraza, Meralli Ballou Dost Mohammad, Radjahoussen Mourtouza, Rojehoussen Amidine, Sermahamade Danial, Shamdjee Houssen Mounis, Soundardjee Assim Mohamed.

Au prochain numero, nous ne manquerons pas de vous donner la suite de ce rapport et notamment le résultat des examens du fin du cours.

 

G.R.

 

Message du Président de Jamat La Reunion

concernant le Crash Course

 

An nom de Dieu Le Clément Le Miséricordieux

Walà Hawlà Walà Kouwwata Illa Billàhil Alyyil Azim, Al Hamdo Lillàhi Rabbil Alamine,

Attendu que:

 

1-Imam Ali (as) dans Nahjoul Balagha dit "Vous devez assurer l’instruction, l’éducation de vos enfants jusqu’à la perfection"

 

2- L’appel de Imam Houssen (as) à Karbalà : "Y a t il quelqu’un pour m’aider ?" ce qui veut dire en d’autres termes, comprenez mes sacrifices et apprenez le shariaté Mohammadi et appliquez le.

 

3- Conformément à l’article 4 de nos statuts, "L’association doit contribuer à l’instruction religieuse de tous les adhérents et de leurs enfants par tous les moyens adéquats à savoir par des cours, donc des cours accélérés en d’autres termes par le "Crash Course"

En effet, quand l’ilm est complète (madjboute), l’imane est madjboute; quand l’imane est madjboute, les taqwa et parhezghari sont madjboutes.

 

Donc restons en permanence dans le TGV de Taqwa et Parhezghari.

Par conséquent, pour atteindre cet objectif, une mise en commun des moyens humains et financiers est indispensable, dans le but d’oeuvrer pour une communauté forte, solidaire, homogène et respectée.

Allah Nighébàne,

Avec mes plus sincères salames et dou’às.

 

Assassinat de Alimé Dine

 

Nous avons appris avec grande douleur et peine l'assassinat de deux Ayatoullah en Iraq :

 

1-Ayatoullah Sheikh Mourtouza Ali Mohammed Ibrahim Al Bouroujardi âgé de 70 ans, a été assassiné à Najaf dans la nuit de Mardi 21 Avril 1998 alors qu'il sortait du Mausolée d'Imàm Ali (as) après la prière du soir avec deux compagnons. Un inconnu après avoir tiré avec une arme à feu s'est enfui tuant Ayatoullah Al Bouroujardi et blessant les compagnons.

 

2-Ayatoullah Mirza Ali Al Gharavi est assassiné dans une voie entre Najaf et Karbala d'où il venait le Samedi 20 Juin 1998. Ses deux compagnons et son chauffeur ont été également tués.

 

Un hadiçe de nos Aiymmah (as) dit "La mort d'un Alimé Dine est la mort du Monde"

Nous vous demandons d'adresser un souré Fatéha et des prières en faveur de ces Oulémas assassinés et de penser à eux dans vos dou'às.

LE VOILE

 

Le monde en est terrifié

Sans même connaître la vérité

Nos mères le porte depuis des générations

Car pour toutes les croyances c'est une obligation

Vivre dans le bonheur

Ne signifie pas briser le sens de l'honneur

Le porter est une fierté

Et ouvre les portes de la liberté

Le droit de participer à toute activité légale

Fait peur à l'occidental

Pour lui une femme participe mieux à ses désirs charnels

Et ne la considère pas comme un étre spirituel

Ce n'est pas un signe de peine ou de haine

Mais protège le respect de soi-même

L'intolérance n'apporte que la guerre

Dans une vie si courte sur terre

Enfin ce cadeau venu du ciel

Le monde en aura toujours peur

Alors que le porter est une faveur

Ce poème nous a été envoyé par soeur Shayma Mohammad de St Genis Pouilly (France) que nous remercions.

 

Abdoulaziz Sachedena

 

Un circulaire d'Africa Federation, relayé par le Conseil régional nous informe que lors de la dernière assemblée générale d'A.F. à Dar-es-salaam une résolution a été adopté déclarant que le livre écrit par Abdoulaziz Sachedena soutnant des pensées contraire aux croyances et dogme Shi'a Issnasheri est très inquiétant. Elle stipule qu'étant de notre communauté, il n'aura plus le droit de faire le tabligh en son sein .

 

Annuaire des Khoja d'Afrique et Océan Indien

 

L'africa Fed. a entrepris le travail de faire un annuaire des Khoja d'Afrique et de l'Océan indien. Les membres de notre communauté sont priés de contacter leur jamàte respectif pour remplir les formulaires appropriées qui seront transmis à l'A.F. Cet annuaire comportera des pages "Professionnels"

 

SIDA

 

Afin de protéger notre communauté contre le fléau du SIDA, l'A.G. de Dar-es-salaam a adopté une résolution stipulant que désormais avant l'enregistrement et prononciation de chaque Nikah, les futurs époux se devront de fournir un certificat de dépistage du Sida au jamàte concerné.

 

Désastre en Inde

 

Le récent cyclone qui a frappé l'Inde dans l'Etat de Goujrate (Kutch et Kathiawar) a fait de gros dégats, notamment dans la région de Jamnagar, Lalpour, Maliya, Miyana, Nawlakhi, et Mandvi. Selon le rapport obtenu, on compte des milliers de sans abris, le nombre de mort ou disparu n'est pas précisé. De nombreux sinistrés de cette région font partie de notre communauté, voire nos familles ou parents éloignés de part notre origine. Le World Fed. de Londres collecte des fonds pour venir en aides à ces victimes. Les donateurs sont priés d'adresser leurs aides soit directement à W.F. soit à notre Jamat qui transmettra.

 

Mondial Grand écran

 

Durant le mondial des soirées football sur grand écran ont été organisé pour nos jeunes. Le soir du Match Iran-USA a connu une affluence exceptionnelle et une intensité très forte. Pour combler notre plaisir, l'Equipe d'Iran a offert une prestation honorable en démontrant, que contrairement à la propagande occidentale, le peuple iranien n'a rien à envier aux autres. La victoire de l'Equipe d'Iran a été fêtée par un tour d'honneur aux Barachois aux cris de "Naraé Haydari" et avec un concert de Klaxon jusqu'à tard dans la nuit. Un dîner a été offert le lendemain aux participants de la fête.

 

Concours de Pétanque (Boules)

 

Un concours de Pétanque a été organisé le 2 et 3 Août 98 à Saint Paul où ont participé de nombreuses doublettes. Tous les participants ont fait preuve de fair play, de respect du règlement, et de la fraternité pour lequel ils ont été félicités par le Président de Jamat. A l'occasion du Wiladat de notre 11è Imam Hazrat Hassan Askary (as) , les vainqueurs ont reçu leurs récompenses à savoir MM. Abdoulaly Akil et Issoufaly Talib (Vainqueur) un billet Reunion-Maurice, MM. Asgaraly Moustafa et Remtoullah Zaynoul (Finaliste), une Grande coupe, MM. Saleman Said et Remtoullah Mamod (3è place) une coupe et MM. Djewa Premji Akil et Remtoullah Arif (4è place) une coupe.

 

BAC 1998

 

Les lauréats du BAC 1998 de notre Jamat ont reçu un diplôme de la part du Président Haji Razaly Asgaraly Moulla Janmamod qui les a félicités de cette réussite en soulignant que cette distinction est un moment important de leur vie car ils doivent entamer les études universitaires. Il les a encouragé à aller de l'avant en mettant en relief qu'ils seront les futurs techniciens et matières grises de notre communauté et peut être un jour les dirigeants du jamat. Il les a assuré du soutien du Jamat pour d'éventuel renseignement d'orientation ou d'assistance en tout genre.

Imam Ali (as) a dit : "Certes la science guide, dirige et sauve ; l'ignorance égare, trompe et ruine".

Ces lauréats sont:

M. Akbaraly Shaîk, M. Alibay Arif, M. Hassanaly Karim, M. Fatex Nassir, M. Jamal Moustafa, Mlle Molou Neila, M. Radjahoussen Hanif, M. Vallimamod Ashfak, M. Vally Naim.

 

Eruption au Piton de la Fournaise

(Ile de la Réunion)

 

"Nous aimons les volcans parce qu'ils nous dépassent, qu'ils sont indifférents à la vanité des choses humaines" (Maurice et Katia Kraft)

La Réunion est une île volcanique. Elle garde en son sein deux volcans:

-le Piton des Neiges 3069 m

-le Piton de la Fournaise 2631 m

Le 9 mars 98, les Réunionnais ont renoué avec leur volcan, après un sommeil de cinq ans et demi du Piton de la Fournaise. Une vraie fête, des visiteurs par dizaine de milliers au fil des jours; la route du volcan fut vite débordée par l'enthousiasme qui s'était emparé de tous qui voulaient ne rien manquer du spectacle de la nature déchaînée. Plus de 150 000 regards se sont posés sur le jaillissement effronté des fontaines dorées. La Fournaise, elle, toise de haut ces considérables bassement humaines et poursuit son œuvre immémoriale. Puissant au plus profond de ses entrailles, elle se cabre, inspire en un souffle tonitruant et crache à la face du monde ses gerbes de sang, tandis que sa bouche déverse alentours un flot tumultueux et brûlant qui mord et qui dévore tout sur son passage. La Bouche du Diable comme le veut la légende ? Et si ce n'était que la bouche de la Terre, meurtrie, négligée, saccagée. Et si le démon ne se cachait pas forcément là où l'on croit.

Des Scientifiques de l'Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise, des étudiants de Sciences de la Terre de l'Université de la Réunion et des équipes venues de l'Institut du Globe de Paris s'étaient précipités pour travailler sans relâche en multipliant prélèvement de lave et échantillonnages. Il fait froid, mais le spectacle est chaud : une coulée lente mais continue de lave serpente le long de la pente. Deux geysers assurent un spectacle son et lumière, un feu d'artifice permanent. De loin, ça ressemble au bruit de la mer, des vagues battant les brisantes. La chaleur rappelle une sorte d'immense forge où l'on devine Vulcain tapi dans l'ombre soufflant sur les braises. La scène est d'autant plus belle qu'elle est naturelle, que la main de l'homme n'y est pour rien. A côté, on se sent tout petit. Un sentiment d'immense respect pour la nature et ses caprices s'impose à nous. C'est unique de sentir la Terre vivre, percevoir son énergie, humer sa force, de trouver la beauté dans ce globe qui saigne et vomit ses entrailles. Au plus fort des révulsions, les projections de la lave atteignent une cinquantaine de mètre de hauteur. On dirait des dragons à plusieurs têtes sortis tout droit d'un dessin animé de Walt Disney.

Mais le retour à la civilisation s'impose, les cheveux parsemés de projections, les yeux remplis d'images et une montagne en fusion qui résonne au fond de l'âme.

 

Zyàrate (visite des Lieux Saints)

 

Nous avons le grand plaisir de publier les noms des heureux frères et sœurs de notre Jamàte qui ont pu faire le voyage de Zyàrate de nos Saints 14 Massoumine (as) au sein de différents groupes:

 

Groupe Affejee:

 

M. Fazul Cassam Chenai Mounawaraly et Mme (Kanize), Mme Sulliman Moullan Moumtaze, M. Sulliman Moullan Khomeil, Mme Djaffaraly Rouksana, Mlle Djaffaraly Roumana, M. Djaffaraly Shamir, Mme Razaly Yasmina, M. Akbaraly Fidahoussen et Mme (Goulbanou), M. Nazaraly Goulsenaly et Mme (Rossanbanou), Mme Nazaraly Jaffar,

 

Groupe Karavan Haydari (Inayat Jaffar):

 

M. Inaytaly Daya et Mme, Mlle Lamya Daya, M. Piaraly Nathoo et Mme, M. Abdoulhoussen Azad,

 

Al Moustapha Groupe:

 

M. Anavaraly Nassor, Mme Goulamhoussen Khairounissa, M. Dinmamos Issoufaly, Mme Dinamamod Nathou, M. Dinmamod Mountazir, M. Dinmamod Shané Abbasse, Mme Mahamed Daya Kobrabai, M. Daya Rafikaly et Mme (Kanize Fatema), Mme Nourmaod Daya Merbanou, M. Jivan Mamodtaky, Mme Goulamaly Djiva Firoze Bano, Mme Rossanbanou M.H. Daya

 

Avis de decès

 

*** Mme Shirinbai Kanji Jiwa, épouse Batsouali Rahamtoola

Le 13 Aout 1998 à Jamnagar (Goujrate India) où elle est inhumée

 

*** Mme Serbanou bai Welji, épouse Najaraly Manji

Le 11 Aout 1998 à Tananarive où elle est inhumée

 

*** Mme Zehrakhanou Hedaraly, épouse Nazaraly Jaffar

Le 4 Aout 1998 à Damas (Syrie), inhumé à Zaynabya cimetière près du Mausolée de Djanàbé Zaynab binté Ali (as), soeur d'Imàm Houssen (as). Originaire de Majunga, Marhouma venait d'accomplir les Zyàrates d'Iran et d'Iraq avec le Goupe Affeejee de La Reunion où elle résidait.

 

*** M. Hanif Issoufaly Karmaly

Le 27 Juillet 1998 à Paris où il est inhumé

 

*** M. Ali Lakhoubay

Le 19 Juillet 1998 à Tuléar où il est inhumé

 

*** M. Issoufaly Katchera

Le 9 Juillet 1998 à Majunga (M'car). Inhumé à Majunga

 

*** Mme Jamal Koubrabay

Le 2 Juillet 1998 à Saint Denis (Reunion). Inhumée à Saint Denis.
Originaire de Tuléar

 

*** M. Asgaraly Mamodaly Khamis (Melco)

Le 23 Juin 1998 à Tananarive. Inhumé à Tana.

Marhoum était un zakiré houssen et celèbre pour ses majliss du Dimanche Matin au Cimetière de Tana.

 

*** Ayatoullah Mirza Ali Al Gharavi

Le 20 Juin 1998 à Najaf /Karbala (Iraq)

Marhoum a été assassiné par un "inconnu" dans la route entre Najaf et Karbala. Il revenait de Karbala en voiture avec un compagnon et son chauffeur.

 

*** Mme Nazaraly Rehmatbai Sharif Daya

Le 28 Mai 1998 à Saint Denis. Inhumée à Saint Denis

 

*** Mme Aniss Piaraly Maoudji, épouse Jean Mamod Dilavarhoussen

Le 27 Mai 1998 à Bombay. Inhumée à Paris

Marhouma était originaire de Tulear (Madagascar), résidait à Paris et servait notre communauté.

 

*** Ayatoullah Sheikh Mourtouza Ali Mohammad Ibrahim Al Bouroujardi

Le 21 Avril à Najaf (Iraq)

Marhoum a été assassiné par un "Inconnu" alors qu'il venait d'accomplir sa prière du soir dans le Mausolée d'Imam Ali (as) avec deux compagnons qui ont été grièvement blessés

 

*** Mme Kanize Fatema Fidahoussen Valjee, épouse Mamodraza AKBARALY Sivji

Le 15 Avril 1998 à Saint Joseph -Ile de la Reunion-. Inhumée à Saint Denis.

Marhouma était originaire de la région de Marovoay, Majunga (Madagascar)

 

Milàd à Majunga

 

A l'occasion du Milàdoun Nabi le soir du 11 Juillet 1998, une forte délégation de notre jamàte a fait le déplacement à Majunga sur leur invitation.

En effet, le jamàte de Majunga a saisi cette occasion pour organiser plusieurs manifestations suivantes dont:

- Célébration du Miladoun Nabi et anniversaire de notre 8è Imàm,

- Inauguration d'une "dispensaire Karàna ouvert à toute la population majungaise,

- Inauguration, après rénovation, de l'Imàm wara, Masdjid et Salle de Niazé Houssen (as),

-Organisation d'un tournoi triangulaire de football entre les équipes de Majunga, Tana et Reunion.

-visite des réalisations et activités du jamàte

La délégation de la Reunion était composé de 16 membres à savoir

Razaly Asgaraly (Président)

Dilou Serami (Vice Pdt)

Mamod Jina (2è Vice Pdt)

Babou Goulamaly (Secrétaire)

Salim Hassanaly (Trésorier)

Zoulfikar Akbaraly (Adj Trésorier)

Alihoussen Nassor (délégué Conciliation)

Amine Nassor (Vérif. Compte)

G. Radjahoussen (Délégué Tabligh/Noor)

Mamod Yassine Badouraly, Sadic Nourah, Mojize Hedaraly, Mourtouza Radjhoussen, Rizwane Abdoulhoussen et Yannick Abdoulhoussen en tant que Membres Fayzé Houssen (as), et Aslam Jina, membre jamate.

Une bonne représentation du Conseil Régionale des Jamates de M'car était aussi présente, à savoir:

Mamadraza Mojize Khamis (Président)

Sheikh Shoheb Khamis (Secrétaire)

Bakar Asgaraly J. Vasram (2è Secrétaire)

Liakataly K. Daya, Razaly Khamis ainsi que d'autres frères.

La délégation de Jamate de Tananarive était représentée par Frère Liakataly Jaffar, Sermamod Akbaraly ainsi qu'une quinzaine de frères ayant participé notamment au tournoi de football.

Le départ des cérémonies fut donné l'après-midi du 11 Juillet vers 16 heures par la rencontre du match de football entre l'équipe de Tana contre celle de Majunga. Après un score nul de un partout, l'équipe de majunga l'a remporté par cinq tirs au but contre trois.

Le soir, la célébration du Miladoun Nabi (commémoraion de l'anniversaire de notre Saint Prophète), fut tenue dans la salle de l'Imàmwara qui vient d'être entièrement rénové grâce à la participation de généreux donateurs. Après le takrir de Maulana Masrourhousen, plusieurs invités y ont pris la parole pour exposer leurs pensées religieuses ou socioculturelles.

Après le Miladoun Nabi, tous les invités ont pu suivre le Match Croatie-Pays Bas sur grand écran.

Le Dimanche 12 Juillet, vers 10h, ont eu lieu les cérémonies d'inauguration du Dispensaire Karàna qui vient d'être construite toute neuve grâce a la participation de nombreux frères et soeurs, notamment nos frères réunionnais. On y a remarqué la participation de plusieurs personnalités représentant l'Etat Malgache à savoir: Ministre représentant le 1er Ministre, Le président de Faritany et Le Maire de Majunga ainsi que les représentants de nos autres communautés indo-pakistanaises, le pdt du Conseil Régional des Jamates de M'car, les délégations de la Reunion et de Tana et tous les frères du Jamat de Majunga. La fin de l'inauguration a été marquée par un buffet-déjeuner à l'intention de tous les participants.

Le deuxième match de football a eu lieu l'après midi vers 16h entre les équipes de Tana et Reunion, match, un peu physique disons-le, qui s'est terminé par la victoire de Tana par trois buts à zéro.

La finale de la coupe du monde a pu être suivie par une cinquantaine de fans sur grand écran chez Al Hajj Azizbhay Lada.

Puis le Lundi après-midi a eu lieu le dernier match entre Majunga et Reunion qui l'a perdu par trois buts à un. En conséquence, l'équipe de majunga a obtenu le trophée de vainqueur du tournoi, Tana a emporté le trophée de meilleur défense, alors que la Reunion a bénéficié de la coupe du meilleur Fair-Play.

Ce deplacement à Majunga a par ailleurs permis à toute la délégation de visiter de visu les réalisations du jamate de majunga entres autres:

-L'école française Al Noor qui totalise environs 300 élèves de la maternelle au 5è et qui fonctionne depuis maintenant deux ans,

-Appartements pour les veuves nécessiteuses au nombres de 20, dont plus de la moitié sont occupés,

-L'imprimerie qui fonctionne depuis une vingtaine d'année et qui a besoin d'une remise à jour de matériels et de technologie,

-La rénovation du nouveau cimetière qui est maintenant doté d'électricité et d'une salle ouverte de majaliss.

Notons que notre jamàte a offert un diplôme de félicitations au jamàte de majunga pour toutes ces réalisations.

 

L'histoire des Khoja Shia Issnasheris

 

L'origine

Quelque 600 années auparavant (13-14è siècle) un missionnaire nommé Pir Sadrouddin est arrivé en Sind en Inde. Il y a plusieurs mythes quant à ses origines. Le consensus plus commun parmi les historiens est qu'il était un Dai (représentant ou émissaire) de la branche Nizari de la secte Isma'ili. Certains ont suggéré qu'il était un professeur soufi venant d'Iran. Il y a même une histoire relatant qu'il était un prêtre Hindou du nom de Sahdev s'étant fait attrapé en train de voler dans le temple, il aurait été humilié et banni. Il aurait alors quitté le temple, changé son apparence et pris le nom de Sadr Dine

Pir Sadrouddin a vécu un certain temps parmi les riches propriétaires Hindous appelés Thakkers. Il a étudié leur mode de vie et d'adoration. Les Thakkers croyaient que le dieu Vishnu avait vécu par neuf incarnations sur cette terre. Ils attendaient le dixième. Pir Sadrouddin essayait de les convaincre que Hazrat Ali (as) était le "Dasmo Awtaar de Vishnou" (la dixième incarnation de Vishnou). Il convertissait un grand nombre de Thakkers en une foi appelé Satpanth (Chemin vrai) - un mélange d'idée du Soufisme et d'Hindouisme. (Le livre principal appelé Das Awtar était considéré comme un texte primaire pour les adeptes du Aga Khan jusqu'à très récemment.)

Certains historiens maintiennent qu'il convertissait les Thakkers au Nizari Ismailis. Quelque soit le cas, ces convertis ne pouvaient plus être appelés Thakkers dans la communauté Hindoue et Pir Sadrouddin leur donnait le titre de Khwaja. Le mot Khoja est une déformation phonétique du mot Khwaja.

Sur une longue période de temps, plusieurs pirs sont venus après Sadrouddin et graduellement, les croyances se sont cristallisées à la foi du Ismaili Nizari ; particulièrement après l'arrivée du Aga Khan 1 d'Iran en Inde dans la première moitié du 19è siècle. En ce temps les Khojas s'était dispersés partout dans le Kutch et le Goujarat. Certains sont allés vers Bombay et Muscat.

Ils payaient leurs contributions au Ismaili Jamàt Khàna et vivaient assez harmonieusement dans leur société. L'endroit principal d'adoration était le Jamàt Khàna et la communauté (Jamàt) était organisée autour du Jamàt Khàna qui servait comme un centre aussi bien religieux que social

 

Le départ de Jamàt Khàna

 

Avec l'arrivée de Aga Khan 1 en Inde, un contrôle plus grand est exercé par l'Aga Khan dans les affaires de la communauté. Cela conduit certains groupes à se démarquer et partir du Jamàt Khàna. Le cas le plus célèbre était celui du Bar Bhaya où une famille influente nommée Habib Ibrahim a refusé d'accepter le diktat (firman) de Aga Khan qui dit que toute la propriété appartenant au Jamàt revenait à Aga Khan. Ce groupe était exclu, et influencé par les Aalims (érudits) Sunnites, ils sont devenus Sunnites.

Ce cas a été suivi par d'autres et la communauté en a connu une certaine agitation. Au début des années 1800 certains Khojas sont allés pour le Ziyarat et ont rencontré à Nadjaf le Moujtahid du temps, Sheikh Zainoul Abedine Mazandarani. Pendant leurs discussions ils ont réalisé qu'ils avaient besoin d'un professeur en Inde pour l'enseignement de l'Islam au service de la communauté. Peu après, à l'ordre de Sheikh Mazandarani, Moulla Kader Houssein est arrivé en Inde et quelque familles Khoja ont quitté la secte Ismaili et apprenait de Moulla Kader les principes de la foi Shia Issnàsheri (duodécimain).

De ces quelques familles la communauté a maintenant crû à environs 100,000 Khojas Shia Issnàsheris. Le nombre semble très petit quand on sait qu'il y a environs 60 à 90 millions de Shia Isnàsheris dans le monde aujourd'hui. Les Khojas Ismaili sont 270 milles et il y a encore une poignée de Khojas Sounnis.

La migration en Afrique

Il est un fait bien connu que pendant des centaines d'années des indiens ont navigué vers la côte est d'Afrique grâce aux moussons saisonnières. Il y avait parmi eux de jeunes Khojas comme marins et certains sont restés en Afrique de l'est pour exploiter des opportunités dans le commerce et négoce.

Tandis que la nouvelle terre offrait des occasions illimitées au Khojas, le nouvel environnement et influence les ont conduit vers une nouvelle orientation. La majorité d'eux se sont convertis de la foi Ismaili après leur arrivée en Africa et étaient des novices dans le sens complet du terme:

 

Jamàt

Contre toute attente, les Khojas se sont établis partout dans l'Afrique de l'Est et avec l'aide mutuelle de chacun ils ont prospéré. Et où qu'ils s'établissaient, ils se sont assemblés en une communauté Khoja Shia Issnàsheri , connus communément comme le Jamàt, bien organisé en sens territoriale.

Ils se conseillaient entre eux et invitaient leurs familles, amis et camarades d'Inde à les joindre et partager leurs entreprises et aventures.

 

Les centres Religieux

Les membres du Jamàte s'engagent dans des activités religieuses, d'abord avec modestie appropriée à leurs moyens; mais à mesure que leurs fortunes croissent, ils deviennent vigoureusement actifs. Ils bâtissent des mosquées, Imamwaras, Madressas, Ecoles pour l'instruction séculaire et créent plusieurs activités pour la charité et œuvre de bienfaisance

.La rétention d'identité

Sous le règne Allemand en Tanganyika, règne Britannique dans les autres parties d'Afrique de l'est, règne Française à Madagascar, règne Italienne en Somalie, règne Belge en Congo et règne Portugaise en Mozambique, ceux qui sont établis depuis longtemps sont objets d'influences et expériences variées. La portée de ces influences est grande, engendrant une crainte dans les esprits des Khojas de perdre leur identité. Cela leur a servi d'aller de l'avant pour consolider l'identité de leur société, préservant tout changement profond. D'où la persévérance des Khojas à rester dans le cadre du Jamàt, ne permettant aucune intrusion.

 

Au-delà Afrique

Dans la même manière que les jeunes Khojas ont bravé les moussons dans leur temps pour la recherche de conditions meilleures, la Communauté Khoja s'est maintenant propagée partout dans le monde. Un Répertoire International publié il y a deux ans nous montre qu'ils se trouvent en Amérique du Nord, Australie, Nouvelle-Zélande en plus de l'Europe de l'Ouest. Le répertoire contient aussi des adresses d'Amérique du Sud et Europe de l'Est.

L'expérience Africaine a été reprise dans presque tous les endroits où ils se sont établis en organisant des Jamàts et des centres religieux. Le système efficace pour gérer les affaires de la communauté reste virtuellement inchangé.

Cependant, maintenant la communauté affronte un nouveau défi, particulièrement dans L'ouest. La nouvelle génération, née et élevée dans L'ouest questionne le modus operandi et l'insularité de la communauté alors que l'Ancien insiste de retenir ce qui a été fait pour le bien de la communauté pendant presque un siècle. Ce qui est clair est que les deux groupes requièrent de porter sur la meilleure voie d'assurer que les générations futures puissent retenir

les valeurs et enseignements de l'islam comme enseigné par les Ahlul Bayte (as).

 

Ce doit être notre seul objectif.

(source internet WF, Traduit par G. Radjahoussen)

 

Informations sur la vue de Lune

 

Massà'él Contemporains

Prières et jeûnes rituels

15 Q: Est-t-il permis pour une personne de retarder ses prières par rapport au (awwal) premier temps en participant à la cérémonie commémoration (majaliss) d'Imam Houssen (as) tenue pendant les 10 Jours de Moharam ?

R: Il est permis, mais il est meilleur d'accomplir les prières à leur premier (awwal) temps, et les organisateurs des majaliss devraient s'arranger de manière à éviter les conflits avec l'accomplissement des prières à leur premier temps. (MMS35-36Q74)

16 Q: Est-il permis à une personne qui se lève quelques minutes avant le temps de la prière de l'aube (soubh) d'aller se recoucher si elle sait ou considère une forte possibilité qu'elle ne se réveillera pas avant le lever du soleil ?

R: Si cela est considéré comme un signe de dédain ou de désinvolture vis a vis des prières, alors ce n'est pas permis. (FM400)

17 Q: Une personne en train d'accomplir ses prières n'est pas consciente que quelques uns de ses cheveux sont en dehors de son voile. Est-il obligatoire pour moi de l'informer pendant ou après la prière ?

R: Certainement pas. Il n'est pas obligatoire pour vous de l'informer. Même si elle n'en a pas conscience jusqu'à ce que sa prière finit, le prière restera valide. Si elle en prend conscience pendant la prière et qu'elle s'empresse de les couvrir, sa prière restera valide aussi. (FM400)

18 Q: Qu'en est-il de la femme qui fait sa prière en laissant découverte la partie supérieure de ses pieds ?

R: Il est permis pour elle de laisser découverte la plante et la partie supérieure de ses pieds pendant la prière.(FM431)

19 Q: Quel est le règlement pour une personne qui a l'habitude de prier et jeûner mais qui commet plusieurs erreurs dans son ablution majeur (ghoussl). Il est maintenant absolument sûr que certains de ces ghoussl antérieur étaient invalides, mais qu'il ne sait pas combien. En conséquence, il ne sait pas combien de prières et jeûnes invalides a-il offert dans cet état ?

R: Ses jeûnes sont valides même si ses ghoussls étaient invalides. Cependant, il est obligatoire pour lui d’offrir les qazàs de toutes les prières (namàze) qu'il a accomplies avec le ghoussl invalide. S'il n'est sûr concernant le minimum et le maximum, il peut limiter de lui-même (en son âme et conscience) au minimum. (FMp399)

20 Q: Une personne jeûne pendant le mois de Ramazàne depuis plusieurs années et elle ne sait pas, à cause de son ignorance, que le ghoussl de djanàbat est obligatoire, donc il n'accomplit pas le ghoussl.

R: Ses jeûnes sont correct et aucune expiation (kaffaràh) n'est obligatoire pour lui (FMp402).

21 Q: Certains allergiques utilisent des appareils que nous appelons "inhalateur" pour rendre leur respiration facile. Après son installation dans la bouche et une pression dessus, il émet une espèce de gaz pressurisé. Peut on utiliser cet appareil au moment de jeûne ?

R: Celui qui utilise cet appareil reste en état de jeûne, et son jeûne est valide (FMp402)

22 Q: La nourriture ou du sérum en sac plastique contenant de l'eau, du sucre et certains médicaments est administré à un patient par injection directement dans le sang - à cause de maladie ou d'autres raisons tel qu'apport de nourriture. Une personne en état de jeûne est-elle obligée d'éviter cela ?

R: Ce n'est pas obligatoire, il est cependant plus approprié de le faire (FMp403).

23 Q: Est-il permis d'offrir des repas à ceux qui n'ont pas jeûné - qu'il soit de ceux qui ont ou non pas une excuse de ne pas jeûner dans le mois de Ramadan - que ça soit dans les restaurants ou chez soi, si le fait d'offrir n'est pas considéré comme irrespectueux à la sainteté du noble mois ?

R: Il est permis (d'offrir les repas) à ceux qui ont une excuse (de ne pas jeûner) et non aux autres (FMpp402-3).

 

Massàébé Karbalà

Mouslim ibné Aqil et Hani ibné Ourwàh

 

Habitants de Koufa ! Obeidoullah, fils de Ziyad, votre Gouverneur, a ordonné l'arrestation de Mouslim le fils d'Aqil, l'envoyé de Houssein fils d'Ali, qui a refusé de jurer obéissance au Calife. Quiconque aidera Mouslim fils d'Aqil, d'une façon ou d'une autre, sera considéré comme rebelle envers le Calife. I1 sera pendu et écartelé, toute sa famille exécutée, et tous ses biens confisqués. Que ceux qui ont aidé Mouslim dans le passé, et qui se repentent fournissent à la police des indices permettant de découvrir la cachette du rebelle. Ils bénéficieront de la clémence du Gouverneur Obeidoullah !

 

Le crieur public s'éloigna, pour aller délivrer son message en un autre endroit de la ville. L'Azane appelant à la Prière du Maghreb avait succédé à la proclamation. Mouslim se mit debout, et leva les bras pour le Takbir d'entrée dans la Prière. Quand il eut achevé celle-ci, il se retouna. La Mosquée était vide. Un homme, un seul, Hani fils d Orwah qui hébergeait Mouslim, avait prié derrière lui. Tous les autres s'étaient éclipsés, l'un après l'autre... Les deux hommes échangèrent quelques mots. Hani sortit de la Mosquée pour conduire en lieu sûr les deux jeunes fils de Mouslim, avant de tenter de quitter Koufa pour alerter au plus vite l'Imam Houssein. Mais à peine avait-il rejoint sa maison que celle-ci fut encerclée par les hommes d'Obeidoullah. Hani se défendit avec courage, mais très vite il succomba sous le nombre. I1 fut enchaîné, et traîné au palais du Gouverneur. Dès que la nouvelle de son arrestation fut connue, les guerriers de la tribu des Mazij, dont Hani était le chef, entourèrent le palais, exigeant sa libération. Obeidoullah dut ruser et il leur promit qu'il serait bien traité et qu'ils n'avaient pas à s'inquiéter pour lui.

 

Pendant ce temps Mouslim avait quitté la Mosquée. II errait au hasard dans les ruelles de Koufa, ne sachant où se cacher pour passer la nuit. I1 s'arrêta près d'une maison, et s'assit pour se reposer un peu. La porte de la maison s'ouvrit. Une vieille dame apparut : Que veux-tu, étranger ? Que cherches-tu par ici à cette heure tardive ?

- J'ai soif ! Peux-tu m'offrir un peu d'eau ?

La vieille dame rentra dans la maison, puis ressortit avec un bol plein d'eau qu'elle tendit à Mous1im. Celui-ci remercia, but, et resta assis.

- Pourquoi ne te lèves-tu pas ? Pourquoi ne t'en vas-tu pas ? Qui es-tu?

-Je ne sais pas où aller. Je suis étranger... Je viens de la ville de l'Envoyé de Dieu. Je suis ici depuis quelques semaines, à l'invitation des habitants de Koufa. Ils étaient plusieurs milliers à m'acclamer quand je suis arrivé. Aujourd'hui, pas un seul n'accepterait que je pénètre dans sa maison...

-Tu es Mouslim ! Tu es celui que la police recherche ! Entre vite dans ma maison ! Que Dieu te bénisse, ma mère ! Mais je ne peux accepter ton offre, tu courrais un danger trop grand.

-Entre, te dis je ! Tu es l'envoyé de Houssein ! Tu es le cousin et l'homme de confiance de mon Imam! Comment pourrais je affronter Fatima la Resplendissante, le Jour du Jugement, quand elle me dira : "Tawah, l'envoyé de mon Houssein est venu vers toi, pourchassé par la police de Yazid, sans ami, sans défenseur, et tu l'as repoussé..." Entre te cacher chez moi, mon enfant !

Mouslim entra. II se cacha dans un coin de la maison. Comme s'il pressentait que cette nuit était sa dernière nuit, il décida de veiller en Prière.

Quand le fils de Tawah rentra à la maison, la vieille dame ne sut pas lui cacher qu'elle avait offert asile à l'homme que toutes les polices du Calife recherchaient. Endormant la méfiance de sa mère par un mensonge, le traître trouva un prétexte pour sortir en pleine nuit. Il se précipita au palais d'Obeidoullah. Quand il retourna chez lui, soixante dix hommes armés jusqu'aux dents l'accompagnaient. Mouslim entendit le pas des chevaux. I1 comprit ce qui se passait. I1 se leva d'un bond, l'épée à la main, et se précipita vers la porte. Tawah aussi avait entendu, et elle avait compris que son fils les avait trahis. Elle supplia Mouslim de ne pas douter d'elle, et il l'assura qu'il était convaincu de sa sincérité.

 

Mouslim bondit dans la ruelle. II se retrouva face à face avec les hommes de main d'Obeidoullah. Pendant plusieurs heures il se battit contre ceux qui venaient l'arréter. Ceux-ci, impuissants à 1e vaincre blessèrent en lui lançant de loin des flèches, des pierres, des objets enflammés. Puis ils l'obligèrent à se replier vers un endroit où ils avaient creusé un piège dans le sol. Ils purent ainsi s'emparer de lui.

Mouslim fut conduit au palais du Gouverneur. Obeidoullah ordonna qu'on lui tranche la tête. Puis le corps du premier Martyr du Soulèvement de l'Imam Houssein fut jeté du haut des murailles du palais.

Hani fut conduit au marché aux moutons de Koufa, pour y être lui aussi décapité. Il appela les membres de sa tribu :

-A moi les Mazij ! Je suis Hani fils d'Orwah, votre chef ! N'y a-t-il donc aucun Mazij pour venir me défendre aujourd'hui ?

Mais le climat de terreur qu'Obeidoullah faisait régner depuis quelques jours commençait à produire ses effets. La rumeur courait aussi que l'armée de Damas était presque aux portes de la ville. Cent mille hommes appelés en renfort… Pas un seul Mazij ne vint au secours de son chef. La tête de Hani aussi fut tranchée.

Les corps des deux Martyrs furent traînés derrière des chevaux dans les rues de Koufa, pour effrayer davantage la population. Leurs têtes furent envoyées à Damas, en cadeau, à Yazid, le Calife omayyade.

 

Communiqué

de Service Economique de notre Jamàte

 

Le service économique de notre jamàte, représenté par Al Hajj Mounir Hassam Alibay nous informe que les entreprises de nos frères de la Reunion peuvent bénéficier d’une remise de 10% sur leur contrat d’assurance actuel.

 

En effet, l’Assurance A.F.O.I., après négociation avec le service économique a consenti cette remise, avec les mêmes garanties que vous avez actuellement.

Il est demandé donc à tous nos frères de se munir de leur contrat actuel et de contacter M. VIRLUS tel : 02 62 90 26 62 pour étudier toutes les modalités de résiliations d’anciens contrat et connaitre les montants de nouveaux contrats.

 

Il est à noter que le fait d’avoir une compagnie d’assurance commune est très bénéfique aussi bien pour chacun de nous que pour notre association.

 

LE NOBLE PROPHETE MOHAMMED (saw) A DIT :

L'injustice est le fléau du courage,

L'orgueil est le fléau du mérite,

La redevance est le fléau du pardon

La vanité est le fléau de la beauté,

Le mensonge est le fléau de la parole,

L'oublie est le fléau de la science ,

La grossièreté est le fléau de la mansuétude,

Le gaspillage est le fléau de la générosité,

Les passions sont le fléau de la réligion.

La chose licite la plus détestée de Dieu est le divorce

 

IMAM ALI (as) A DIT :

Certes, un groupe de gens adorent Dieu, qu'Il soit exalté, par envie, c'est l'adoration des commerçant, d'autres l'adorent par craintes, c'est l'adoration des esclaves, d'autres l'adorent par reconnaissance, c'est l'adoration des hommes libres.

Certes, la science guide, dirige et sauve, l'ignorance égare, trompe et ruine.

Certes, la nuit et le jour agissent sur toi, agis donc durant la nuit et le jour ; de même, ils prennent de ta vie tire donc quelque chose de la nuit et du jour.

"Ne modelez pas vos enfants sur vos comportements, ils sont nés pour une période différente de la votre".

"Je vois les gens qui allument les lanternes le soir pour voir les repas qu'ils vont avaler, mais qui ne se préoccupent pas de la nourriture de l'esprit, en allumant les lanternes de leur coeur par la science, afn d'etre sauvés des labyrinthes de l'ignorance et des péchés, dans leurs croyances et leurs actes".

Imàm Houssein (as)

On demanda à l'Imam al-Houssein (a.s):

Qu'est la joie ?

Il répondit:"une raison qui te rend droit, une science qui te pare, un enfant qui te fait plaisir, une fortune qui te met à l'abri, une sécurité qui te rassure, et une santé qui te rassemble ce qui fait plaisir".

- Se rassemblent-ils dans une seule personne ?

- "S'ils se rassemblaient, elle ne dure pas".